Sacré découverte l’année en 2019, Sam Breton a cette fois remporté le prix le plus prestigieux du 22e Gala Les Olivier qui avait lieu dimanche soir.
L’humoriste de 31 ans est reparti avec l’Olivier de l’année, qui était convoité par neuf autres artistes nominés, dont François Morency, Rosalie Vaillancourt, Mariana Mazza, Rachid Badouri et Arnaud Soly. Contrairement aux éditions précédentes, le lauréat a été sélectionné par un jury plutôt que par vote du public.
En tête des nominations des Olivier avec quatre mentions, Arnaud Soly a gagné le trophée découverte de l’année pour lequel Mathieu Dufour, Christine Morency, Pierre-Yves Roy-Desmarais et Simon Delisle étaient aussi finalistes.
La formule de la soirée, diffusée sur les ondes de Radio-Canada et animée par François Bellefeuille, a quelque peu été revue en raison de la pandémie.
Comme d’autres secteurs du milieu culturel, l’industrie de l’humour a été touchée par les annulations et les reports de spectacles au cours des 12 derniers mois. Trois catégories ont ainsi été suspendues pour la 22e édition, soit spectacle d’humour de l’année, meilleur vendeur et auteur ou autrice de l’année.
Toutefois, une nouvelle catégorie a émergé pour refléter cette année particulière, soit artiste COVID de l’année, qui a été remportée par Mathieu Dufour à l’issue d’un vote populaire. Par ce prix, l’Association des professionnels de l’industrie de l’humour visait à «souligner le travail des artistes qui ont su divertir et soutenir le public avec de nouvelles initiatives durant le confinement».
L’Olivier du numéro d’humour de l’année est allé à Pierre Hébert pour «Ode à la vie». La cinquième saison de «Like-moi!» a pour sa part été désignée émission télé humoristique de l’année. «C’est comme ça que je t’aime» a été la gagnante dans la catégorie série de fiction.
Dans les catégories série web et capsule ou sketch web humoristique de l’année, les trophées ont été respectivement remis pour «Top Dogs: homicides» et «BFF à distance».
Les podcasts de Thomas Levac et «Les pires moments de l’histoire» de Charles Beauchesne ont aussi chacun décroché un Olivier.