HONOLULU — La Cour suprême d’Hawaï a rejeté mardi une poursuite qui cherchait à invalider la totalité des résultats du scrutin du 3 novembre dans l’archipel.
Dans un jugement unanime, le plus haut tribunal de l’État a statué que les plaignants n’étaient pas en mesure de contester le résultat de toutes les élections fédérales, étatiques et locales.
Et même si les plaignants avaient été en mesure de le faire, a ajouté le tribunal, ils n’avaient fourni aucune preuve en appui à leurs allégations.
Le président élu Joe Biden a remporté 63,2 % des votes à Hawaï, contre 33,9 % pour Donald Trump. Quatre grands électeurs étaient en jeu.
La plainte avait été déposée par trois candidats défaits — un républicain et deux indépendants. Ils tentaient de faire invalider l’élection primaire de 2020 et réclamaient la tenue d’un nouveau scrutin.
Ils prétendaient notamment que la mise en place cette année d’un nouveau système de vote par correspondance avait ouvert la porte à la fraude. Un des plaignants, Karl Dicks, avait expliqué que la fraude commise serait découverte au fur et à mesure que progresserait leur enquête, dans le cadre de la poursuite.
M. Dicks a terminé 14e sur 15 candidats à la mairie d’Honolulu, avec 361 votes. Il a notamment évoqué des bulletins de vote par correspondance qui auraient été envoyés à des électeurs décédés ou ayant déménagé.
Le procureur général de l’État avait répondu que la possibilité d’une fraude ne signifiait pas qu’une fraude avait été commise.