COLORADO SPRINGS, Colo. — Le président américain Joe Biden est tombé sur scène lors de la remise des diplômes de l’Académie de l’armée de l’air (USAFA) jeudi et la Maison-Blanche a déclaré qu’il se portait bien après avoir trébuché sur un sac de sable.
M. Biden avait salué les diplômés à Colorado Springs, Colorado, sur le devant de la scène avec des gestes et des poignées de main, et se retournait pour regagner d’un bon pas son siège lorsqu’il est tombé. Il a été aidé par un officier de l’armée de l’air ainsi que par deux membres de son service secret.
Les spectateurs, dont certains membres de la délégation officielle sur scène, ont regardé avec inquiétude avant que M. Biden, qui à 80 ans est le président le plus âgé de l’histoire des États-Unis, ne retourne à son siège pour voir la fin de la cérémonie.
«Il va bien, a écrit sur Twitter le directeur des communications de la Maison-Blanche, Ben LaBolt. Il y avait un sac de sable sur scène où il donnait des poignées de main.» Deux petits sacs de sable noirs étaient sur scène soutenant le téléprompteur utilisé par M. Biden et d’autres intervenants.
M. Biden est souvent pressé de questions sur son âge et son aptitude à servir, et ses rivaux politiques misent sur ses faux pas alors qu’il fait campagne pour un deuxième mandat en 2024. Il a déjà trébuché avant de monter les escaliers pour prendre place à bord d’Air Force One et il une fois a été pris dans ses pédales de vélo alors qu’il s’arrêtait pour parler aux journalistes près de chez lui à Rehoboth Beach, dans le Delaware.
Le médecin personnel de M. Biden a déclaré après le dernier examen physique du président en février qu’il demeurait «un homme de 80 ans en bonne santé et vigoureux, qui est apte à exécuter avec succès les fonctions de la présidence».
Le Dr Kevin O’Connor a également documenté la démarche raide du président, qui, selon lui, est le résultat d’une arthrite vertébrale, d’un pied précédemment fracturé et d’une neuropathie aux pieds. M. Biden est loin d’être la première personnalité politique nationale à trébucher en public.
Le président Gerald Ford est tombé alors qu’il débarquait d’Air Force One en 1975. Le sénateur républicain Bob Dole du Kansas, candidat présidentiel à l’époque, est tombé de la scène lors d’un rassemblement électoral en 1996. Le président Barack Obama a trébuché en montant les escaliers pour se rendre sur la scène lors d’un événement en 2012. «J’étais tellement excité que j’ai raté une marche», a-t-il déclaré à la foule.
La marche d’une grande prudence du président Donald Trump sur une rampe lors d’un événement à l’académie militaire de West Point en 2020 a également suscité des inquiétudes quant à sa santé.
M. Trump, âgé de 76 ans, faisait campagne dans l’Iowa lorsqu’il a entendu parler de la chute de M. Biden et a fait allusion à son propre épisode.
«Il est vraiment tombé ? Eh bien, j’espère qu’il n’a pas été blessé», a déclaré M. Trump après qu’un membre du public lui ait raconté ce qui était arrivé à M. Biden. «Tout cela est fou. Tu dois faire attention à ça… parce que tu ne veux pas que ça arrive, même si tu dois descendre une rampe sur la pointe des pieds.»
Le public a ri alors que M. Trump rappelait sa propre lente démarche sur ce qu’il a dit avoir été une rampe glissante à la remise des diplômes de l’Académie militaire américaine.
«S’il est tombé, c’est dommage, a déclaré l’ancien président. Nous devons juste remettre cette chose sur les rails. C’est un mauvais endroit où tomber quand vous faites, je pense que c’était l’Air Force Academy, non ? Ce n’est pas inspirant.»
Fait divers? Banal? Du tout. Un pays de cette envergure incapable de ‘se payer’ un président qui ne tombe pas au vent; pitoyable.
P. S. / en forme de précision
j’entendais cette nuit — (reprise de son mot du jour d’hier) — Philippe Cantin s’insurger contre ceuze mettant en doute l’apport et l’appoint, la présence, l’acuité et supériorité intellectuelles de Biden, comparées à celles de Trump.
https://www.985fm.ca/audio/561610/je-n-accepte-pas-ca-philippe-cantin
Là n’est évidemment pas la question. C’est sûr, évidemment que Biden est « mieux » ou infiniment « ‘moins pire’ » que Trump – LE Voyou** du siècle, ex-aequo avec Poutine.
** Hier, il y avait un titre en Presse disant que Trump est encore/toujours meneur
or, moi, en apercevant ce titre, les deux fois, avais-je cru lire menteur, c’est dire.
Ce Trump est tellement une plaie à l’humanité que, semaine passée, en jasant un instant avec ma p’tite soeur psy, elle « jurait » qu’il n’est pas intelligent!
Notre grand frère et moi estimant, au contraire, qu’il s’est rarement trouvé qqn, en toute l’Histoire, si habile à avoir déjoué tout l’monde, y compris ses propres Républicains, et… Rafaël Jacob, hein, n’est-ce pas… Tout l’monde. Mais qqn aussi pervers et malfaisant ne saurait être intelligent, selon cette proche psy.
Alors, Biden, oui, assez ‘bon gars’ — (quoique lui non plus n’ait pas manqué de « contribuer » à la non-résolution de guerre-sur-terre / [comment lui en vouloir, lorsque voit-on une petite ange, Oksana – chef musique Ukraine -, haranguer les siens en disant qu’il faut se battre « jusqu’à la dernière goutte de sang! » ?]) —;
mais comment se fait-il qu’en un pays tel ces USA, en soit-on rendus à s’avérer si incapables – (ou si indésireux?) – d’y avoir à sa tête, parmi ses trois cent millions, UNE personne ayant et de la tête et santé ‘suffisante’?
Ce n’est pas faire de l’âgisme que ne pas ne pas pouvoir observer et faire remarquer que, considérant la charge de travail aussi physique — (e.g. ces l o n g s voyages de par le monde à faire inévitablement pour rencontre au sommet de pairs politiques) —; que, lorsque t’as, de plus en plus, peine à te mouvoir, qu’t’es probablement pus à ‘bonne place au plus haut du pouvoir.
Fin de cette ‘conférence’ (au ‘sommet’ ou ayant trait aux sommets, que n’atteindrons plus souvent, si, même au pays si [en]chanté de/par Tocqueville,
c’est l’insuffisance, et populaire et systémique, qu’y pratique-t-on).
On n’est loin d’avoir fini d’en parler…
« Encore pertinent »*, ou pas? *C’qu’s’était fait demander Denise Bombardier.
On peut, évidemment, être encore «bon» passé soixante ans, passé 80 même.
N’est-ce pas le cas d’un Lucien Bouchard? Et Guy Rocher n’est-il pas encore
toutt’ là à l’orée de ses cent ans?
Tout dépend, bien sûr. Mais, justement, en le cas de ce Biden…
On voit difficilement comment pourrait-il demeurer à la hauteur
au cours du prochain lustre, alors qu’il ne semble plus l’être déjà
à l’heure actuelle.
M’semble, en effet, que pour exercer de telles fonctions, présence d’esprit
promptitude, précision, endurance et semblables ne seraient censées être
facultatives.
Pathétique, donc, qu’en serait-on rendus (ou restés?) à n’avoir le choix
aux niveaux décisionnels ou exécutifs les plus hauts, qu’entre l’insuffisance
et/ou l’arrogance envahissante et destructrice de pervers (tels Poutine & Trump).
Il sera « intéressant » de tâcher de repérer ce qui cause, engendre tel état de fait.
Serait-ce le régime même? La démocratie? Bien, ce n’est pas la démocratie
qui est à la base de dictatures.
On dirait que l’humanité terrestre serait qqch d’ingouvernable, d’indirigeable
qu’on lui en laisse ou lui en donne (de la liberté), ou qu’on la contrôle serrée.
« Le monde ne sera plus jamais le même »… Combien de fois a-t-on entendu ça!
11 septembre 2001, par exemple.
Or, le monde RESTE le même. Invariable(ment). ‘Through’ siècles et millénaires.
C’est comme si on ne tirait jamais leçon de rien. Comme s’il n’y avait jamais
apprentissage de rien. Donné-ce qqch d’apprendre alors?…
Étrange que dis-je cela. Car viens-je de lire, semaine passée, que ce qui
distinguerait la race humaine de toute autre (animale), serait justement
sa perfectionnabilité, sa progressionnabilité.
Ah, bien sûr, techno parlant par exemple, c’est évident qu’on « progresse ».
Mais humainement proprement dit? Est-on plus sensés? Aucunement, du tout.
Voyez ces gens, là, dont les (grands)parents passaient leur temps devant la télé
que font-ils maintenant, EUX, de «miEUX»? Rien. Même à partir de l’enfance…
à partir de l’école, les voit-on coupés, encore, encore plus, le uns des autres, rivés
à leur satané téléphone, gobant toutes sortes d’insignifiances plus insignifiantes
les unes que les autres
et on appelle cela des téléphones ou appareils intelligents; alors que ni les uns
humains
ni les autres
appareils dits intelligents
ne le sont véritablement intelligents
Intelligents, n’agirait-on pas, ne penserait-on pas, ne se comporterait-on pas ainsi.
C’est la bêtise qui règne, qui se reproduit. De génération en générations
siècle après siècles
‘faisant que, oui, invente-t-on toutes sortes de choses permettant de faire toutes sortes
de nouvelles, parfois ‘prodigieuses’, choses;
mais ni l’humain ni l’humanité ne font, ne « vont » ou ne sont « mieux »
aussi plate et triste que ce puisse sembler;
l’Intelligence Artificielle fera/sera-t-elle mieux, elle?
Rép.: elle sera plus artificielle qu’intelligente, elle aussi.
Comment pourrait-ce en être autrement, « dérivée », « descendante » que sera-t-elle
d’« ‘intelligence’ » (?) [de la Bête] humaine…