WASHINGTON — Le président désigné Joe Biden n’abolira pas immédiatement les tarifs imposés à la Chine par le président Donald Trump et il ne déchirera pas l’accord commercial initial conclu par l’administration Trump.
En entrevue avec le chroniqueur du «New York Times» Thomas Friedman, M. Biden a déclaré qu’il voulait maximiser son influence dans les futurs pourparlers avec le rival géopolitique des États-Unis.
«Je ne vais pas prendre de mesures immédiates, et il en va de même pour les tarifs, a-t-il soutenu dans la chronique parue mercredi. Je ne vais pas compromettre mes options.»
Avec l’administration Trump, les États-Unis et la Chine se sont engagés dans une guerre commerciale d’un an qui a été en grande partie interrompue depuis qu’un accord de phase un a été conclu en janvier. Alors que certaines industries ont bénéficié des politiques protectionnistes de Donald Trump, elles ont été largement critiquées par la communauté des affaires et la plupart des experts — et la majeure partie du coût des tarifs a été assumée par les entreprises et les consommateurs américains.
M. Biden a indiqué que lorsqu’il prendra le pouvoir en janvier, l’une de ses priorités sera de rétablir les relations avec les alliés pour renforcer sa position de négociation avec la Chine. Selon lui, la clé des pourparlers avec Pékin est «l’influence» et à son avis, «nous ne l’avons pas encore».