EDMONTON — Le premier ministre du Nouveau-Brunswick n’ira pas jusqu’à conseiller à ses homologues des provinces d’offrir gratuitement la pilule abortive, mais il persiste à croire qu’il s’agit là de la meilleure voie à suivre.
Brian Gallant devait prononcer mardi soir l’allocution lors de l’«événement fantôme» du Conseil de la fédération, à Edmonton. Son allocution aux premiers ministres des provinces et territoires devait porter sur l’accès à l’avortement au pays.
Le premier ministre estime que l’accès à des «services médicaux essentiels» tels que l’avortement ne devrait pas dépendre du lieu de résidence ou du revenu des citoyens.
Selon M. Gallant, la pilule abortive Mifegymiso assurera aux femmes un meilleur accès aux soins de santé, particulièrement en régions éloignées, où les hôpitaux locaux ne pratiquent pas toujours l’avortement chirurgical.
Après des années d’un accès restreint aux services d’avortement, le Nouveau-Brunswick est devenu plus tôt ce mois-ci la toute première province à offrir l’accès gratuit et universel à la pilule abortive Mifegymiso.
L’Alberta, le Québec et l’Ontario ont aussi annoncé qu’elles offriront gratuitement la pilule abortive.
