MONTRÉAL — Le taux de postes vacants dans le secteur privé a légèrement diminué de 0,1 pour cent du troisième au quatrième trimestre de 2018 au Canada, à 3,1 pour cent, mais c’est au Québec que la pénurie de main-d’œuvre est restée la plus sévère au pays avec un taux de postes vacants de 3,9 pour cent.
Dans son rapport publié lundi, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) rapporte qu’environ 409 000 postes étaient restés vacants pendant au moins quatre mois au Canada au quatrième trimestre, soit près de 41 000 de plus qu’un an plus tôt.
Du troisième au quatrième trimestre, le taux de postes vacants a baissé en Nouvelle-Écosse, à 2,2 pour cent, alors qu’il est resté inchangé au Nouveau-Brunswick (2,7 pour cent) et à l’Île-du-Prince-Édouard (1,8 pour cent).
La FCEI a observé que le taux de postes à pourvoir a augmenté dans les secteurs de l’agriculture, de la construction et du commerce de gros et qu’il a diminué dans les ressources naturelles, la fabrication, les services professionnels et les services personnels. Il était généralement plus élevé dans les entreprises comptant moins de 20 employés.
La demande de main-d’œuvre continue de faire pression sur les salaires, mais moins qu’aux trimestres précédents, selon la FCEI. Les entreprises ayant au moins un poste à pourvoir ont prévu une augmentation moyenne globale des salaires de 2,3 pour cent, contre 1,6 pour cent pour les entreprises sans poste vacant.