QUÉBEC — Les femmes sont de plus en plus nombreuses à occuper des postes-clés pour assurer le rayonnement du Québec à l’étranger.
Dans le réseau des délégations du Québec présentes à travers le monde, les femmes sont désormais majoritaires à exercer la fonction prestigieuse de «chef de poste».
En novembre 2018, on comptait 15 hommes (58 %) et 11 femmes (42 %) dans l’équipe des chefs de poste. Aujourd’hui, 16 mois plus tard, la proportion s’est inversée, car on confie cette tâche à 14 femmes (56 %) et 11 hommes (44 %).
L’an dernier, la ministre des Relations internationales, Nadine Girault, s’était engagée à ce qu’au moins 50 % des postes de dirigeants des délégations soient occupés par des femmes. Cependant, ce type de nominations relève du Conseil exécutif et non de son ministère.
De l’ensemble du réseau, les deux postes diplomatiques les plus stratégiques pour le Québec, soit ceux de Paris et New York, ont été confiés à des femmes: Michèle Boisvert, à Paris, et Catherine Loubier, à New York.
Plusieurs autres délégations du Québec à l’étranger sont dirigées actuellement par des femmes, notamment à Rome, Mexico, Munich, Chicago, Houston, Boston, Barcelone et La Havane.
À Dakar, au Sénégal, le Québec est représenté par l’ancienne députée libérale et ex-vice-présidente de l’Assemblée nationale, Fatima Houda-Pepin, dont la gestion contestée des ressources humaines fait l’objet d’une enquête interne. Un rapport sur le sujet est attendu sous peu.
Le rayonnement du Québec à l’étranger est actuellement assuré par un réseau de 31 représentations (délégations générales, délégations, bureaux et antennes) installées dans 18 pays.