WINNIPEG — Le ministre fédéral de l’Environnement, Jonathan Wilkinson, a annoncé dimanche que le Canada présentera de nouvelles cibles de diminution de gaz à effet de serre pour 2030.
Quelques instants après, le président et chef de la direction de Trans Mountain Corporation, Ian Anderson, se présentait devant les journalistes pour vanter les bénéfices économiques de l’expansion de l’oléoduc.
C’était une scène « étrange », de l’aveu même du ministre des Ressources naturelles Seamus O’Regan, mais les deux ne sont « pas contradictoires ». Les deux sont même compatibles, a-t-il plaidé.
Si le Canada veut réellement être carboneutre en 2050, a-t-il dit, tous les secteurs doivent être à bord et cela passe par un secteur privé, mais aussi une industrie du pétrole et du gaz « durable et en santé ».
« Pour faire cela, ils doivent réussir à transporter leurs produits aux marchés. Alors c’est un grand cercle qui se boucle. L’histoire est plus compliquée à raconter, mais il est essentiel qu’on la raconte parce que l’avenir du pays en dépend », a lancé M. O’Regan.
Le patron de Trans Mountain, qui était l’un des invités lors de la retraite ministérielle du cabinet Trudeau à Winnipeg, a assuré que la construction de l’expansion de l’oléoduc était bel et bien en cours et que le projet pourrait être complété d’ici la fin de l’année 2022.
À l’heure actuelle, quelque 2700 personnes travaillent sur le projet, dont 10 % de travailleurs autochtones. M. Anderson espère que ce projet sera une « histoire à succès » tant pour les retombées économiques que la collaboration avec les peuples autochtones.
Lui non plus ne voit aucune contradiction entre l’expansion de Trans Mountain et les nouvelles cibles qui seront annoncées par M. Wilkinson.
« Je pense que ce que les Canadiens peuvent continuer d’apprécier, c’est que les réponses au changement climatiques et les réponses aux conditions environnementales qu’on a devant nous sont critiques à notre nation, mais le développement économique de nos ressources l’est aussi », a-t-il répondu.
Le ministre Wilkinson, de son côté, dit qu’il présentera ses nouvelles cibles environnementales pour 2030 dans les prochains mois. Il veut être fin prêt avant la COP26, qui se tiendra à Glasgow, au Royaume-Uni.
Pour l’instant, le plan de match n’est pas encore défini.
« J’ai dit que le Canada veut avoir de nouvelles cibles quand nous allons aller à COP26 à Glasgow et nous devons développer un plan et parler aux Canadiens. Nous avons seulement commencé maintenant les discussions », a-t-il dit.
Lors de la COP25 à Madrid, le Canada avait obtenu la troisième place du « fossile du jour » — une sorte de prix citron remis par des ONG afin de dénoncer les apparentes contradictions du pays.
Nos gouvernants,
de plus en plus des lobbyistes du pétrole ont tous le même manque de morale et absence de conscience sociale que les dirigeants de Boeing Max
qui pensaient que de cacher les problèmes inhérents ‘connus’ du MCAS aux pilotes éviterait des coûts très élevés de formation aux compagnies aériennes et éviterait de faire perdre des gros clients au profit d’Airbus.
Autrement dit quelques centaines de morts coûteraient moins cher que de priver les investisseurs de dividendes et de perdre la face devant Airbus et Bombardier, alors allons y continuons à voler les Boeing Max même après un premier écrasement.
Comme les oléoducs qui engendrent les guerres et des morts par les déversements et explosions partout dans le monde, pourquoi arrêter ça quand ça rapporte tant de dividendes?
Hey, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour créer des jobs,
au diable les solutions d’énergies durables,
attendons que le pétrole nous pète en pleine face avant de passer aux solutions.
« …bla bla bla mais le développement économique de nos ressources l’est aussi »,
Wilkinson ministre de l’ENVIRONNEMENT est un porte parole du fossile comme d’habitude. On est pas sorti du bitume avec des lobbyistes du pétrole aux commandes.
C’est pas mignon ça, ils ont des dates très précises pour commencer l’oléoduc qui va nous amener de plus en plus de pollution en 2022, mais pour les cibles de réduction des GES
« …Pour l’instant, le plan de match n’est pas encore défini… »,
comme si c’était une nouvelle du jour.
« …bla bla bla, mais aussi une industrie du pétrole et du gaz « durable et en santé »…
WOW
Pour une industrie qui n’est PAS durable et qui TUE partout où elle met les pieds, ça sonne faux et j’ai peur d’attraper le cancer des oreilles d’entendre des commentaires semblables.
Même se faire pousser la barbe pour être capable de rire du monde discrètement n’est pas suffisant pcq on voit vos nez allonger.
Chers politiciens appliquez sur vos vestons le nom de vos commanditaires pour qu’on sache qui vous possèdent comme le font les sportifs.
Un déversement d’énergie solaire ça s’appel une belle journée.
Le ying et le yang ou, en anglais, le « suck and blow » des libéraux et des conservateurs (ainsi que du NPD dans une certaine mesure) est pathétique. On veut exporter à l’étranger nos énergies fossiles… tout en augmentant la nôtre dans les sables bitumineux. Ils nous prennent vraiment pour des cons. Tout ça c’est une question d’argent et de richesse pour les oligarques. Les travailleurs qui ont des emplois dans ce secteur ne récoltent que les miettes et ils vont éventuellement payer le gros prix dans les changements climatiques. Le NPD qui est le parti des syndicats n’y voit que du feu et des emplois et son petit frère de Colombie-Britannique se lance dans un gazoduc de GNL… Si ce n’était pas si tragique, ce serait rocambolesque !
La manipulation des citoyens a-t-elle assez duré ?
Non le yin et le yang des politiciens Canadiens (communicants des pétrolières) est plutôt
de vivre entre l’énergie sale d’un côté et
pour se donner un petit air écolo le gazon artificiel de l’autre.
La machine à mensonges est en marche pour justifier une saloperie pareil.