Parrainage : patience
Parrainer un réfugié exige de la patience : cette démarche peut s’étaler sur plusieurs mois, voire plus d’une année… Il faut d’abord constituer un groupe de deux à cinq personnes, puis soumettre sa demande au ministère de l’Immigration du Québec. Ce dernier exige des preuves que le groupe parrain peut financer la première année de ses réfugiés au Québec, des frais estimés à 29 000 dollars pour une famille de quatre personnes. Les parrains sont aussi responsables d’accompagner les réfugiés dans leur intégration locale : apprentissage du français, recherche d’un logement, d’un emploi…
Dons : l’embarras du choix
Oxfam, Unicef, la Croix-Rouge… Les associations et organismes internationaux qui amassent de l’argent pour venir en aide aux réfugiés syriens sont nombreux. En leur versant un don, vous pouvez les aider à améliorer les conditions de vie en Syrie et dans les camps situés en Europe ou dans les pays frontaliers. En 10 jours, la Croix-Rouge a récolté 1,9 million de dollars (à la mi-septembre). L’Unicef, de son côté, avait amassé 175 000 dollars, soit trois fois plus que les dons recueillis depuis le début de janvier. Médecins Sans Frontières, Amnistie internationale et l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, entre autres, acceptent aussi les dons.
Bénévolat : frapper à la bonne porte
À vrai dire, les réfugiés syriens n’ont pas besoin de bénévoles. « Ils sont encore peu nombreux au Canada, et les quelque 600 arrivés depuis janvier sont déjà pris en charge par leurs familles d’accueil », fait remarquer Stephan Reichhold, directeur de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes. En revanche, il rappelle que d’autres organismes d’aide ont toujours besoin de bénévoles, dont le Centre multiethnique de Québec et le Centre social d’aide aux immigrants, à Montréal.
Illustrations: Marie Mainguy pour L’actualité
Merci de l’info. Dommage que le parrainage soit si fastidieux. À croire que c’est voulu…