Coupable d’avoir agressé sexuellement sa conjointe: le verdict confirmé en appel

HALIFAX – Le plus haut tribunal de Nouvelle-Écosse rejette l’appel d’un homme reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement sa conjointe de fait.

Dans une décision rendue publique lundi, la Cour d’appel a rejeté les arguments de Jared Peter Beck-Wentzell. L’homme soutenait que le tribunal de première instance avait mal évalué la preuve et qu’il n’avait pas tenu compte d’un argument clé de la défense.

M. Beck-Wentzell avait été condamné au printemps 2016 à une peine de deux ans et demi de prison, mais il avait été libéré en juin lorsqu’il a fait appel du verdict.

Pendant le procès en première instance, la défense avait plaidé que M. Beck-Wentzell devait être acquitté parce qu’il avait cru, en toute bonne foi, que sa conjointe avait offert son consentement pour des relations sexuelles, dans la chambre à coucher de leur résidence de Bridgewater, au soir du 12 juillet 2014.

La victime, Shannon Graham, qui a insisté pour qu’on l’identifie dans les médias, a soutenu qu’elle avait été très claire dans son refus. Elle a indiqué au procès que M. Beck-Wentzell avait malgré tout continué à l’agresser sexuellement alors qu’elle tentait de le repousser et qu’elle répétait «non».

La Cour d’appel ne croit pas que le tribunal de première instance a erré en évaluant la preuve. Les juges ont aussi rappelé que M. Beck-Wentzell n’avait présenté au procès aucune preuve pouvant démontrer qu’il avait commis de bonne foi une erreur d’appréciation sur les intentions réelles de sa conjointe ce soir-là.