LONDRES — Le Royaume-Uni devient mercredi le premier pays à autoriser l’emploi du vaccin contre la COVID-19 développé conjointement par l’Université d’Oxford et la pharmaceutique britannique AstraZeneca.
Le secrétaire britannique à la Santé, Matt Hancock, a déclaré à Sky News que le Royaume-Uni avait acheté 100 millions de doses du vaccin qui commencera à être distribué le 4 janvier. La vaccination s’accélérera au cours des semaines suivantes.
Le chef de la direction d’AstraZeneca, Pascal Soriot, a déclaré à la chaîne BBC Radio 4 que la compagnie était prête à livrer les premières doses du vaccin dès ce mercredi ou le lendemain et qu’à compter de la semaine prochaine, au moins un million de doses pourraient être administrées chaque semaine.
Des centaines de milliers de Britanniques ont déjà reçu une première dose du vaccin produit conjointement par l’Américaine Pfizer et l’Allemande BioNTech. Ils doivent recevoir une seconde dose environ trois semaines après la première.
Cependant, dans la distribution du vaccin d’AstraZeneca, le gouvernement britannique a décidé de donner une première dose au plus grand nombre de personnes possible. La seconde dose suivrait, au plus tard, 12 semaines après la première.
Cette nouvelle stratégie est annoncée alors que le Royaume-Uni est confronté à une nouvelle explosion de cas de coronavirus. Le nombre de personnes hospitalisées dépasse maintenant celui de la première vague de la COVID-19, au printemps dernier.
Le vaccin de l’Université d’Oxford et d’AstraZeneca devrait être distribué à de nombreux pays, croit-on, en raison de ses plus faibles coûts, de sa disponibilité et de sa facilité d’usage. Il peut être entreposé dans des réfrigérateurs alors que d’autres doivent être maintenus dans des congélateurs à de très basses températures.