COVID-19: deux tiers des participants à une enquête sont prêts à recevoir le vaccin

MONTRÉAL — Plus des deux tiers des participants à une enquête spéciale de Statistique Canada se disent «très susceptibles» de recevoir le vaccin contre la COVID-19 lorsqu’il sera disponible.

Plus précisément, 68,2 % des participants à «l’initiative de collecte de données par approche participative» ont déclaré qu’ils étaient très susceptibles de se faire vacciner volontairement. Environ 15 % estiment «assez probable» qu’ils demanderont le vaccin. 

Par contre, un peu plus de 1 participant sur 10 a indiqué qu’il était peu probable (4,1 %) ou très peu probable (7,9 %) qu’il se fasse vacciner contre la COVID-19.

Ces données de l’organisme fédéral de statistiques ont été dévoilées mardi.

Elles ont été recueillies dans le cadre d’une «initiative d’approche participative». Même si plus de 36 000 participants ont volontairement rempli ce questionnaire en ligne, Statistique Canada souligne que ses résultats ne peuvent pas être appliqués à l’ensemble de la population canadienne, parce que la méthode de sondage ne repose pas sur un échantillon probabiliste.

L’analyse de Statistique Canada révèle aussi que la volonté de se faire vacciner contre le coronavirus diffère selon que les participants font confiance ou non au gouvernement et aux autorités de santé publique, en particulier à l’égard du palier fédéral.

Ainsi, ceux qui avaient un niveau de confiance élevé à l’égard du gouvernement fédéral ou des autorités fédérales de Santé publique ont indiqué qu’ils étaient très susceptibles de recevoir le vaccin contre la COVID-19 lorsqu’il sera disponible, soit plus de 75 % d’entre eux.

À l’inverse, ceux qui ne font pas confiance aux autorités sont beaucoup moins susceptibles de se faire vacciner.

Statistique Canada rappelle qu’un récent sondage Léger a révélé que 40 % des Canadiens ne sont pas favorables à la vaccination obligatoire, et mentionne que par conséquent, «la volonté des Canadiens de se faire vacciner volontairement est essentielle pour alléger les contraintes économiques et sociales actuelles».

Les résultats de cette analyse ont été tirés de la série de données de Statistique Canada portant sur les répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens. Pour cette étude, ils ont été sondés du 26 mai au 8 juin 2020.