De l’air frais pour certains secteurs de la C.-B.; d’autres demeurent à risque

Environnement Canada offre de l’espoir aux résidants de la région métropolitaine de Vancouver et de la vallée du Fraser, après presque une semaine d’air stagnant et enfumé, mais les prévisions ne sont pas aussi positives pour les gens habitant plus près des incendies qui font rage au centre de la Colombie-Britannique.

Des avis de qualité de l’air restent en vigueur dans la majeure partie de la province en raison des niveaux élevés de particules ultrafines soulevées par les brasiers.

Le bureau météorologique dit que la présence de poussières fines devrait continuer à diminuer dans le Lower Mainland et qu’un avis de smog a été levé.

Des températures plus fraîches et l’air frais du Pacifique soufflant vers la côte sont responsables de ce sursis, mais les météorologues affirment que les vents de l’intérieur auront pour effet que la fumée demeurera chez les communautés en aval des incendies de forêt dans un avenir prévisible.

Les vents compliquent également la lutte contre de nombreux feux, dont deux avec une superficie combinée de plus de 1000 kilomètres carrés au sud-ouest du lac Burns et le long de la rive sud du lac François.

Les autorités précisent qu’aucune nouvelle maison n’a été détruite depuis qu’un incendie en a rasé trois à Lower Post, près de la frontière du Yukon, et qu’une quantité infime de pluie est tombée.

Les équipes travaillent maintenant pour garder les flammes loin de l’autoroute de l’Alaska.

On espérait des conditions météorologiques plus fraîches. Des averses auraient offert une fin de semaine de repos aux pompiers, mais Environnement Canada prévoit que s’il pleut, ça risque d’être trop peu pour faire une différence.

Le service des incendies de la Colombie-Britannique dit que près de 600 feux de forêt sont en cours.

(La Presse canadienne, CKRW)