Des frappes israéliennes signalées à Damas, deux semaines après le séisme

DAMAS, Syrie — Des frappes aériennes israéliennes ont visé un quartier résidentiel du centre de Damas tôt dimanche, heure locale, ont rapporté les nouvelles de l’État syrien.

De fortes explosions ont été entendues au-dessus de la capitale vers 12h30 et l’agence de presse nationale syrienne SANA a signalé que les défenses aériennes syriennes «affrontaient des cibles hostiles dans le ciel autour de Damas».

L’agence de presse, qui a cité une source militaire, a rapporté que cinq personnes avaient été tuées, dont un soldat, et 15 civils blessés, ainsi que «la destruction d’un certain nombre de bâtiments résidentiels».

L’Observatoire syrien des droits de l’homme, un observateur de guerre basé au Royaume-Uni, a rapporté que 15 personnes, dont une femme, ont été tuées dans des frappes visant des sites liés aux milices iraniennes et au groupe militant libanais Hezbollah dans la banlieue de Damas et contre une école iranienne dans le quartier de Kafr Sousa dans la capitale.

Il n’y a pas eu de déclaration immédiate d’Israël sur l’attaque. Les frappes aériennes israéliennes ciblent fréquemment des sites à proximité de Damas. Les frappes de samedi soir étaient les premières depuis qu’un tremblement de terre dévastateur de magnitude 7,8 a frappé la Turquie et la Syrie le 6 février.

La dernière attaque signalée contre Damas remonte au 2 janvier, lorsque l’armée syrienne a rapporté que l’armée israélienne avait tiré des missiles vers l’aéroport international de la capitale syrienne tôt lundi, le mettant hors service et tuant deux soldats en plus d’en blesser deux autres.

Israël a mené des centaines de frappes sur des cibles à l’intérieur des parties de la Syrie contrôlées par le gouvernement ces dernières années, mais reconnaît ou discute rarement de ces opérations.

Israël a cependant reconnu qu’il visait des bases de groupes militants alliés à l’Iran, comme le Hezbollah libanais, qui a envoyé des milliers de combattants pour soutenir les forces du président syrien Bachar Al-Assad.

Les frappes israéliennes surviennent au milieu d’une guerre parallèle plus large entre Israël et l’Iran. Les attaques contre les aéroports de Damas et d’Alep s’expliquent par la crainte qu’ils ne soient utilisés pour faire entrer des armes iraniennes dans le pays.

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