WINNIPEG — Des manifestants participant à un rassemblement visant à commémorer une Autochtone dont les restes ont été découverts dans une décharge ont collé leurs affiches aux fenêtres du quartier général du Service de police de Winnipeg (SPW).
Ils réclament que les autorités lancent une enquête plus approfondie sur ce décès et poursuivent des recherches dans les décharges de la ville pour y retrouver le corps d’autres femmes disparues.
Le rassemblement à la mémoire de Linda Beardy a commencé vendredi après-midi lorsque les participants ont bloqué une intersection au centre-ville de Winnipeg. Ils devaient ensuite se rendre devant l’hôtel de ville de la municipalité.
L’itinéraire a été modifié. Selon la police, environ 150 personnes se sont présentées devant le quartier général du SPW. Une grande vitre a été fracassée près de l’une des entrées de l’immeuble.
Selon une vidéo, une personne munie d’un porte-voix a convaincu la foule de cesser de frapper sur les fenêtres, mais d’y coller plutôt les pancartes.
Les autorités ont déclaré jeudi que Mme Beardy n’avait pas été assassinée, affirmant que la mère de quatre enfants avait été vue une dernière fois alors qu’elle grimpait sur une poubelle, lequel a été vidé par un camion trois heures plus tard.
L’Unité des crimes majeurs mène une enquête sur le bris de la fenêtre.