HALIFAX — Une deuxième série de tests de dépistage de la COVID-19 était prévue jeudi pour l’équipage de deux navires de la Garde côtière canadienne qui sont immobilisés à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse.
La Garde côtière a indiqué que les 44 membres d’équipage du NGCC Jean Goodwill et du NGCC Hudson avaient été initialement testés le 24 décembre et déclarés négatifs, après avoir été exposés à un entrepreneur qui avait travaillé sur les navires et qui avait été déclaré positif à la COVID-19.
La deuxième série de tests est facultative, a affirmé la Garde côtière, ajoutant que tous les membres de l’équipage s’isolaient à bord des navires ou chez eux. Il est demandé aux membres de l’équipage de s’isoler de leur famille et de leurs amis jusqu’au 6 janvier.
«Lorsque la Garde côtière a été informée de l’exposition (à un entrepreneur) le 23 décembre, la Santé publique a initialement indiqué que les membres d’équipage devaient se surveiller pour déceler tout symptôme», a expliqué la Garde côtière dans un communiqué, mercredi.
«Le 24 décembre, tous les employés des deux navires sur lesquels l’entreprise sous-traitante travaillait se sont vus proposer des tests», a-t-on ajouté.
Chris Bussey, du syndicat représentant la plupart des membres d’équipage, a affirmé qu’une confusion initiale sur les navires exposés avait conduit certains membres à être libérés sous l’impression qu’ils n’avaient pas à s’isoler.
M. Bussey a dit que même s’il est préoccupé par la manière dont les informations ont été transmises, il ne blâme pas la Garde côtière et estime que la réduction du personnel durant les vacances pourrait avoir joué un rôle. «Les gens étaient en vacances, ce qui a retardé à mon avis une partie de la communication», a-t-il fait valoir.