Élargir l’accès à l’école anglaise: «c’est non-no», dit Bérubé

MONTRÉAL — Alors que la tutrice de la Commission scolaire English Montreal, Marlene Jennings, demande à Québec d’envisager de faciliter l’accès à l’école anglaise pour certaines catégories de nouveaux arrivants, le chef péquiste Pascal Bérubé, lui, demande de résister et de ne pas «affaiblir à nouveau la loi 101».

L’ancienne députée fédérale Marlene Jennings assure la tutelle partielle de la Commission scolaire English Montreal (CSEM) depuis novembre dernier. Confrontée depuis des années à une baisse des effectifs étudiants, la commission scolaire a annoncé lundi soir que trois écoles situées dans l’est de Montréal devraient être fermées.

Depuis, afin de contrer cette baisse de clientèle, Mme Jennings a invité le gouvernement du Québec à permettre aux nouveaux immigrants dont l’anglais est la langue maternelle d’envoyer leurs enfants à l’école anglaise.

Cette suggestion a fait bondir le chef parlementaire du Parti québécois, Pascal Bérubé, qui refuse que la Charte de la langue française soit modifiée pour accroître l’accès à l’école anglaise. «C’est non/no. On ne va pas affaiblir à nouveau la loi 101», a-t-il écrit mercredi sur les médias sociaux.

M. Bérubé invite le ministre responsable du dossier, Simon Jolin-Barrette, à «condamner rapidement cette recommandation» de Mme Jennings.

De façon générale, la Charte de la langue française limite l’accès à l’école anglaise aux enfants qui ont reçu la majeure partie de leur enseignement primaire ou secondaire en anglais au Canada — ou leur père, mère, frère ou soeur.

De toute façon, des trois écoles touchées par la fermeture, deux ont déjà vu leur bâtiment cédé à la communauté francophone qui, elle, voit ses effectifs croître. Des écoles françaises étaient surpeuplées et avaient besoin de plus d’espace pour accueillir tous les élèves.

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Vous avez bien raison amis Québécois, de résister par tous les moyens à l’invasion de l’anglais. En France, on n’y comprend plus rien à la télévision, à la radio, dans les journaux, avec l’utilisation envahissante de mots anglais dans un sens parfois différent de l’anglais originel. Et les enfants d’immigrés qui ne fréquenteront que l’école anglaise ne parleront qu’anglais par la suite car les francophones feront l’effort de leur parler en anglais. Les obliger à fréquenter l’école francophone, c’est les aider pour une meilleure intégration. Alors résistez à Mme JENNINGS, qui a malgré tout toute ma sympathie. Salutations à tous (le tous concernant tous les sexes, l’écriture inclusive étant une autre stupidité du même style qu’utiliser plein de mots anglais dans une conversation en français)