SAINTE-MARTHE-SUR-LE-LAC, Qc — Un changement à la direction de l’école primaire des Grands-Vents à Saint-Marthe-sur-le-Lac, dans les Laurentides, a été annoncé mercredi dans la foulée de l’indignation suscitée par la présence d’une enseignante qui a été surprise à accabler des élèves de nombreux hurlements.
Le Centre de services scolaire des Mille-Îles (CSSMI) annonce qu’une nouvelle directrice, Lyson Dompierre, remplace l’actuel directeur pour une durée indéterminée.
Quant à l’enseignante, qu’on a pu entendre crier et insulter les écoliers sur un enregistrement, elle a déjà été suspendue.
La direction du Centre de services scolaire rappelle qu’une équipe de soutien psychologique a été déployée mardi et qu’elle demeure en place pour soutenir les élèves et les membres du personnel à propos des agissements et du comportement de l’enseignante.
La directrice générale du CSSMI, Nathalie Joannette, reconnaît que le lien de confiance est rompu entre les parents et l’école.
‘’Nous avons la responsabilité de restaurer le climat pour assurer à nos élèves et à notre personnel un milieu de vie sain et sécuritaire’’, a-t-elle écrit dans un communiqué.
Des enquêtes administrative et policière sont ouvertes et doivent être menées dans des conditions optimales.
‘’Dans ce contexte, et sans faire le procès de qui que ce soit, il nous apparaît opportun d’apporter des changements rapidement. La nouvelle directrice choisie dispose de l’expérience et du recul nécessaire pour gérer l’établissement et restaurer la confiance avec les parents et les élèves», a ajouté Mme Joannette.
Le premier ministre du Québec, François Legault, a qualifié d’épouvantable d’entendre l’enseignante crier sur la bande sonore. À l’instar de son ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, il s’est réjoui de voir l’enseignante suspendue et que des enquêtes aient été déclenchées.
Pour sa part, la critique du Parti libéral (PLQ) en Éducation, Marwah Rizqy, a dit plus tôt cette semaine qu’elle espérait que le gouvernement reconsidère l’idée de laisser le Centre de services scolaire enquêter puisque, selon ses informations, la violence verbale de l’enseignante aurait duré depuis des mois.