François Legault obtient 98,61 % lors d’un vote de confiance

SHERBROOKE, Qc — Le premier ministre et chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) François Legault a obtenu un score inédit de 98,61 % dimanche lors d’un vote de confiance.

C’est donc de dire que la quasi-unanimité des 1000 délégués de la CAQ qui étaient réunis en congrès à Sherbrooke lui ont réaffirmé leur amour.

«Cette tape dans le dos que vous me donnez, ça me fait du bien», a lancé M. Legault sur scène après le dévoilement du résultat qu’il qualifie d’«inespéré».

«Ma mère va être fière de moi», a-t-il ajouté, provoquant des applaudissements.

Ce test de leadership survient quelques semaines seulement après l’abandon de la promesse phare de la CAQ de construire un troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis.

Le recul — l’un des plus spectaculaires des dernières décennies — a fait grand bruit partout au Québec, mais a surtout suscité une vive grogne dans la région de Chaudière-Appalaches.

D’ailleurs, le plus récent sondage Léger suggère que la CAQ aurait baissé de 40 % à 36 % dans les intentions de vote au Québec depuis février, mais plus brutal encore, la chute serait de 14 % dans la région de la capitale.

En point de presse dimanche au Centre de foires de Sherbrooke, M. Legault a déclaré qu’aucun des 1000 délégués n’était venu le voir pour critiquer sa décision sur le troisième lien.

Au contraire, ceux qui lui en ont parlé ont applaudi son changement de cap, a-t-il relaté.

«Les caquistes sont pragmatiques. Ils comprennent que quand une situation évolue, il faut s’ajuster, a affirmé le premier ministre. Ils apprécient qu’avec mon équipe, j’écoute et je pèse continuellement le pour et le contre.»

Lors d’un vote de confiance en 2014, François Legault avait obtenu 97,2 % des appuis.

En comparaison, le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon a obtenu, lui, un résultat de 98,5 % à son test de leadership, en mars dernier.

Flèches au PQ

Dans son discours devant les militants, le chef caquiste s’en est justement pris au Parti québécois (PQ) de M. St-Pierre Plamondon, qui profite actuellement de la baisse de la CAQ dans les sondages.

Il a rappelé au bercail les nationalistes qui seraient tentés de retourner au PQ, en insistant que le Québec ne pouvait pas se permettre d’attendre le «Grand Soir de la souveraineté».

«Pour ce qui est de l’avenir de notre nation, de notre culture, de notre langue, il ne reste que deux partis: la CAQ et le PQ», a-t-il commencé.

«Le problème avec le PQ, c’est qu’il mise tout sur le Grand Soir. Les péquistes nous disent qu’on doit protéger la laïcité, notre langue. Là-dessus, on est d’accord. Mais il faut agir maintenant.» 

M. Legault a poursuivi en disant que la CAQ était désormais «le plus grand rassemblement de nationalistes au Québec».

Lié «moralement»

Par ailleurs, le premier ministre a nuancé les propos de son ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon, qui disait la veille que le gouvernement ne se sentait pas lié aux résolutions adoptées au congrès.

«On va les regarder attentivement. Toutes les bonnes idées sont bienvenues. Je sais qu’il y a des ministres qui ont dit qu’on n’est pas lié. On n’est pas lié techniquement, mais on est lié moralement», a-t-il précisé.

Les caquistes ont adopté, samedi, plusieurs résolutions portant sur l’énergie, reconnaissant que «la transition énergétique est le défi du siècle».

M. Legault a dit particulièrement aimer l’idée d’aider financièrement les Québécois à acheter des appareils de chauffage plus efficaces comme des thermopompes. 

Le congrès a battu les propositions demandant de mettre fin au monopole de la Société des alcools du Québec (SAQ) et de permettre de tourner à droite aux feux rouges à Montréal.

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Au terme de ce congrès de la CAQ, y a-t-il eu ce traditionnel discours du chef.
Inspirant?
Ah, c’était bien, à certains égards.
Mais y cherche-t-on en vain quelque idéal, une vision, de la transcendance.
De fait, ânonne-t-on qu’est-ce du pragmatisme, seulement, que veut-on.
Pas de quoi enflammer, passionner coeurs, âmes, esprits.

Ainsi le chef a beau faire ou laisser miroiter de grandissimes projets Q
ce qu’on voit, c’est une population… résignée (ou fatiguée?).
Il se pourrait, vous savez. L’âge du peuple a crû. Et…
ses jeunes n’ont pas la fougue rebelle de leurs parents, grands-parents
d’antan.
Tout est lisse. Tout va… Néanmoins, ‘paraît qu’il y aurait une proportion
de jeunes Q anxieux comme jamais n’y en aurait-il eus, pas même en
temps de guerre.
Pour le dire en un mot, un ‘résultat’ comme celui d’hier (98), ça fesse!

On peut se demander, à raison, où va-t-on « se ramasser » avec ‘ça’?

De gros, gros « chantiers » seraient en préparation :
en Santé, en Éducation, en écono-eau et écono tout court.
Le dogme de l’Économie base du bonheur, de bonheurs, de gens heureux
sévirait
voire croîtrait.
C’était d’entendre désigner les porteurs de ballons:
« Fitz », Éric, CHRISTIAN, BERNARD…, Benoit…. ….
tous des gars
Jusqu’à c’qu’s’fasse entendre un cri de joie d’Andrée
et que fût nommée, aussi, Christine.
Drôle de jour et de lieu pour honorer ainsi la gent mâle
Fête des mères et ville phare des femmes
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1163253/sherbrooke-meilleure-ville-quebec-femmes-centre-canadien-politiques-alternatives
et pour « ‘oublier’ » la v.-PM… : aucune mention ou évocation.
Ah, faut dire que serait-elle « la fossoyeuse [sic] du volet autoroutier du projet de tunnel Québec-Lévis »… (lu en Journal hier)

Le « monde » semble content, satisfait. Et pas que les caquistes.
La plupart du monde. Ce genre de gouvernement et de PM
semble leur convenir.
Et si n’y avait-il — (eu) — que les caquistes !…
les libéraux faisaient/étaient pareils, les mêmes
se souvient-on de ce tristissime moment où lors
d’un grand rassemblement de militants libéraux
l’un d’eux ayant présenté suggestion qu’il y ait
débat sur possibilité d’instauration d’une Commission d’enquête
pas un seul «chrétien» n’avait daigné seconder telle proposition?
Pathétique au possible.
Commentant le fait, une Nathalie Normandeau avait échappé en lapsus
explicatif que « les ‘militaires’ » — (au lieu de ‘militants’) — du PLQ… … …
ce qui donnait fort bien la mesure de la démesure de solidarité épeurante
de tels partis politiques. La passivité-docilité de tel type de militance
n’étant pas moins effarante et effrayante que les rébellions connues
au PQ.
Les expériences de soumission (aveugle) à l’autorité de Milgram
ont trop montré à quel niveau d’épouvantableries peuvent mener
de tels comportements et attitudes.

Enfin, c’est de voir, d’entendre aussi ces rappels de la « Famille »
que constitueraient la CAQ et p’t’être même le peuple québécois
tout entier ? Pour laquelle, famille, y aurait-il un gouvernem’man
et un « bon père de famille » ?

Désolé, mais n’est-ce pas ainsi qu’peut-on croître en société
« La société n’est PAS une famille » et l’État, encore moins :
https://www.journaldequebec.com/2015/02/26/letat-nest-pas-une-famille
https://iris-recherche.qc.ca/blogue/letat-nest-pas-une-famille

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Comme soulignais-je ci-dessus, s’en sera trouvée une couple, dimanche
louangés, encouragés, ‘propulsés’ plus que les autres, par le PM, dont
« BERNARD » ! Oh, c’était quelque chose à voir et entendre. Or…
y a-t-il qqn, à la CAQ, en ce moment, plus « apte » que lui à « bourder » ?
Moi n’en connais point. Cela vient d’r’advenir, encore, en force son en plus.
C’n’en est jamais fini.
Il « embarque », inopportunément, intempestivement et à contretemps
« par-dessus » la v.-PM, à TLMEP, en début d’année;
vocifère : « lâchez-moi avec les GES ! »
ensuite, après ‘débâcle’ de « l’affaire », enchaîne immédiatement avec
force encore, qu’faudra livrer début de nouvelle promesse échevelée
avant 2026
et, là, enseignerait au monde qu’enseigner ne saurait valoir ‘députer’ ?

Eh, quoi, y aurait-il donc autant de « plantes vertes » enseignantes qu’
il y en a actuellement au sein de la députation caquiste?

Effarante la quantité d’insignifiances, bêtises, sottises, niaiseries qu’un
seul homme puissent proférer.
S’avérerait-il donc si difficile – (ou impossible?) de trouver un ministre
de l’Éducation?… (Celui qu’il «remplace» n’était/est pas une lumière)

Et ce « Bernard » — (qu’«aimerait» la v.-PM) — n’en est pas à ses
premières ‘frasques’ préjudiciables à tout le monde – (sa Charte des
valeurs n’ayant pas nui qu’au PQ mais à tout le Québec francophone)

Bref, comme dit à raison en réplique aujourd’hui Mme Rizqy
loin qu’être enseignante ne vaille point être députée, toute députée ne
saurait aussi facilement ou efficiemment être enseignante qu’une enseignante
être députée.
Thèse arguée, il y a une douzaine d’années, tout semblablement par l’un de
ses collègues, économiste, à l’UdeS, qui disait :

« On ne peut pas comparer un recteur avec un premier ministre. On n’a pas besoin d’une aussi grande qualification pour devenir premier ministre que pour diriger une université »

« Les PMs ne sont pas nécessairement des gens très qualifiés. Ils sont certes de fins politiciens, mais il y a des milliers de gens, voire des centaines de milliers, qui peuvent faire leur travail »

« Pas besoin d’une aussi grande qualification pour devenir premier ministre que pour diriger une université »

« Je ne veux ni blesser Jean Charest ni diminuer la compétence de ses ministres, mais l’un d’entre eux part, et il y a dès le lendemain une multitude de postulants pour le remplacer. C’est la même chose peu importe le gouvernement. Ce n’est pas pour rien que les fonctionnaires de haut niveau sont généralement mieux payés que les décideurs politiques »

« Un jour, la Coalition avenir Québec fait l’apologie de la compétence en proposant des hausses salariales substantielles aux enseignants en échange d’une évaluation de rendement. Le lendemain, un député caquiste dénonce […] une structure reconnaissant la compétence. »

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D’incomparabilité d’Importance du poste, rôle, fonction, impact, pouvoir et responsabilité du PM – vis-à-vis, pour et touchant tout le monde, et de la rémunération conséquente qui devrait y être logiquement et rationnellement associée.

Autant l’insinuée incomparabilité de la valeur des tâches, fonctions et boulots d’enseignantes vs députées tombe à plat — (puisque comparabilité possible à maints égards peut-il voire doit-il y avoir / on le verra) —; autant cette évocation que viens-je de faire hier d’un économiste arguant qu’à peu près n’importe qui pourrait être premier ministre… et qu’en conséquence n’aurait-on point à se soucier de la hauteur de sa rémunération, des myriades d’autres fonctions requérant davantage de… compétence…; autant cela tient encore moins la route. Comme y avait d’ailleurs répondu une autre économiste, de même patelin, que peut-on consulter en ce doc, page 15 :
https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4081174?fbclid=IwAR0hJG7KvHSawGkVnxGlAGNaIJUbjRFOUq1UXT5tlh7WzWd9QnmnigePMhw

Un premier ministre devant, lui, en effet, avoir suffisamment de connaissances, de jugement et de discernement, ainsi que d’honnêteté et probité foncières, pour pouvoir trancher/arbitrer, pertinemment, lucidement, sagement et sensément, entre des choix, ‘envies’/’tentations’, projets ou rejets, comportements, faux pas… etc. – de ses ministres; attendu que l’entrepris, renoncé ou décidé, aura répercussions sur l’ensemble de la société. Si bien que ce poste-fonction (PM), tel que conçu et exercé, ne « ‘vaut’ », ne mérite pas moins qu’un demi-million d’$/an.

A contrario, ces («innombrables» caquistes) députés plantes vertes, là, à qui ne serait pas même laissé droit de parole!…; n’essayez pas de venir nous faire croire que «ça» « ‘vaut’ » plu$ ou « ‘mérite’ » plu$ qu’enseignants s’faisant mourir à ‘tâche avec inédit labeur-dévouement, attachement, passion, affection, professionnalisme, etc., et devant, en plus, maintenant se défendre ou s’battre avec, en sus d’enfants gâtés, des parents « ‘prenant pour’ » eux, au lieu d’examiner le moindrement objectivement la nature du ou des problèmes, afin d’y pallier le mieux possible (en concertation plutôt qu’en opposition).

Enfin… se pourrait-il qu’un autre poste au gouvernement méritasse au$$i davantage… : celui dont entend-on vachement parler ces jours-ci : ministre de la Justice (al. « procureur général »). Du fait qu’eu égard à UNE tâche-fonction-attribution sienne, se trouverait-il à être « au-dessus » du PM même et de l’ensemble du — (‘reste’ du) — gouvernement !
Voir page 19 du doc suivant :
https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4233207

Est-ce que, en effet, si qqn peut, en bénéficiant, soi, seul, de telles insignes prérogatives, ‘uniques’, comme « ‘suprêmes’ » en fait, exclusives, sacrées, intouchables, inaliénables, impartageables, «impériales» et incontestables…; s’il peut, donc, comme voguer ou planer au-dessus de tout et tous, y compris du Conseil et du PM…; est-ce que telle personne investie et exerçant telle fonction, requérant telle perfection ainsi qu’aussi impeccable qu’invariable fiabilité à tous égards (discernement, probité, etc.) – [équivalente ou supérieure à celle d’un pape] ,- ne mériterait pas rémunération à hauteur d’exigences et responsabilités du poste-fonction occupé?

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