FRAPRU: 250 ménages n’ont présentement pas de logement dans le Grand Montréal

MONTRÉAL — Il y aurait présentement 250 ménages locataires qui ont jusqu’ici été incapables de se trouver un logement dans la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), trois semaines après la date habituelle de signature des baux, le 1er juillet.

Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) observe que ces ménages demeurent confinés à de l’hébergement temporaire mis en place par les services d’aide d’urgence, ou qu’ils sont hébergés chez des proches.

Le 2 juillet, lors d’une conférence de presse, le FRAPRU rapportait que 256 ménages de la grande région de Montréal n’avaient pas trouvé d’endroit où se loger; la situation n’aurait donc progressé que très peu depuis.

La porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme, affirme que le marché privé ne veut pas de certains ménages, comme les femmes monoparentales, ceux à faible revenu ou ceux qui n’ont pas un bon crédit.

Selon Mme Laflamme, la rareté de logements à louer est un facteur qui contribue à la discrimination. Elle précise que si plusieurs ménages sont intéressés à louer un logement en particulier, cette discrimination s’exercera davantage lorsqu’un propriétaire a l’embarras du choix d’un ménage locataire.

Le FRAPRU répète que la solution passe par la construction de logements sociaux. L’organisme réclame aussi que les locataires soient mieux protégés contre les reprises de possession de logements, par un encadrement législatif.