MONTRÉAL — La mairesse de Montréal et la police n’entendent pas baisser les bras pour contrer les violences armées et souhaitent mettre en place prochainement d’autres mesures, au lendemain de deux fusillades qui ont fait autant de victimes en plein jour dans la métropole québécoise.
«Montréal ne va pas devenir le terrain de jeux des criminels. C’est non», a lancé Valérie Plante dans un point de presse, mercredi en fin de journée, reconnaissant que les événements de la veille, qui s’ajoutent à une flambée de la violence, viennent affecter le sentiment de sécurité des Montréalais.
«Il ne faut pas baisser les bras. Personne ici le fait. Quand je dis personne, je pense en premier lieu à l’ensemble du corps policier», a déclaré la mairesse dans un plaidoyer s’adressant à la population.
Les deux meurtres survenus mardi après-midi ont eu lieu à 30 minutes d’intervalle. Un premier homme de 44 ans, connu des services policiers, a été abattu dans le stationnement du centre commercial Rockland à Ville Mont-Royal, en bordure de l’autoroute métropolitaine, dans le nord de l’île de Montréal.
Un deuxième homme, âgé de 50 ans, a succombé à ses blessures après avoir été atteint d’au moins un projectile d’arme à feu au haut du corps dans un restaurant de la rue Saint-Denis, près de l’angle du boulevard Maisonneuve.
Véhicule suspect saisi
Aucune arrestation n’a eu lieu et l’enquête se poursuivait mercredi dans le cas de ces deux agressions.
Un véhicule abandonné a cependant été saisi mercredi en lien avec le meurtre survenu la veille, en plein jour, dans le stationnement du Centre Rockland.
«Un appel a été logé au 911 vers 10 h 40 concernant un véhicule abandonné, qui correspond au véhicule suspect impliqué dans le 20e homicide survenu au Centre commercial Rockland le 23 août peu avant 13 h 00», a indiqué l’agente Gabriella Youakim, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
«Le véhicule suspect a été localisé sur le chemin Canora, près de l’avenue Franklin, à Ville Mont-Royal. Selon les enquêteurs, le véhicule correspond au véhicule de fuite du suspect. Il sera envoyé pour expertise au centre d’enquête», a précisé la porte-parole du SPVM.
D’autres mesures à venir
Pour sa part, la mairesse Plante a dit travailler avec Québec sur différentes actions qui seront annoncées au cours des prochains jours pour intensifier la lutte contre les violences armées, comme sur le plan du recrutement d’effectifs.
«On a demandé une solution à la source, à l’École nationale de police, une solution adaptée à Montréal», a indiqué la mairesse sans pouvoir donner davantage de détails pour le moment.
Elle veut aussi bonifier les ressources dans les postes de quartier et accentuer les efforts en matière de prévention avec l’ajout notamment de travailleurs sociaux sur le terrain.
«Il n’y a pas une recette magique face à la situation actuelle. Il faut jouer sur tous les tableaux», a soutenu Mme Plante.
À ses côtés, la directrice par intérim du Service de police de la Ville de Montréal, Sophie Roy, a fait valoir que «l’appui de tous» à l’égard du travail des policiers est «indispensable» dans un moment comme celui-ci.
Valérie Plante s’est d’ailleurs réjouie d’avoir le soutien du premier ministre François Legault avec qui elle s’est entretenue, de même qu’avec la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, à la suite des deux meurtres.
Dans un gazouillis sur Twitter mercredi, M. Legault a assuré que son gouvernement «ne lésinera pas sur les moyens pour remettre de l’ordre et protéger les citoyens».
«On appuiera nos forces policières pour que cette violence cesse. On n’acceptera pas, comme gouvernement, que Montréal devienne un champ de tir pour les gangs», a-t-il ajouté, rejoignant les propos de la mairesse.
Mme Plante a aussi mentionné avoir demandé au premier ministre Justin Trudeau un bannissement complet des armes de poing à la grandeur du pays, et non seulement un gel. La mairesse souhaite également que le fédéral s’implique dans le dossier des «armes fantômes» fabriquées à partir d’imprimantes 3D, et se retrouvant entre les mains de groupes criminalisés.
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Cette dépêche a été rédigée avec l’aide financière des Bourses de Meta et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.
Si d’aventure qqn a été rassuré hier… Hum!…
S’il y a qqn qui « se trouve au mauvais endroit au mauvais moment » en ce moment
c’est bien la mairesse même.
À la voir et entendre — (‘avez remarqué son non verbal [physionomique surtout] lors de questions d’après?) —; nul doute qu’elle « [re]‘fitterait’ », incommensurablement, mieux en Abitibi ou aux Trois-Rivières, qu’à Mtl. Où ne semble-t-elle pas ‘arrivée’. Mais vraiment pas.
D’ailleurs, hier encore, aura-t-elle éprouvé, semble-t-il, immensément de difficulté à… (y) arriver – à son point de presse! Une quarantaine de minutes en retard. Imaginez. Rien que ça. C’en dit l o n g. PM/Q, qui n’en avait certes pas moins sur les épaules, à préparer et à ‘mettre-ensemble’ alors – (avec covidixneuf), l’an passé et l’année précédente, n’en arrivait quand même pas moins pile, à l’heure, à la minute ‘même-même’, à ses innombrables points de presse.
QUI aura été « ‘impressionné’ », donc, dites, par son boniment fleur bleue-rose ? Sûrement pas les criminels de rue en tout cas.
Puis, p’t’être nul n’aura remarqué, mais n’y a-t-il plus qu’elle Plante verte en cet Enjeu de l’heure, de l’année et probablement du prochain lustre au moins, si ce n’est de la décennie.
Une autre plante verte a été implantée drès-là au beau milieu de ce désolant spectacle :
Martin Prud’homme. Qui, suivant ce qu’en a-t-on dit, serait censé être, dorénavant, l’Âme de la Sécurité publique à la Ville. Eh bien… en réalité n’y figure-t-il qu’en… figurant, justement; passivement, coi, tout silence, tout absence finalement. On ne peut ni lui parler ni l’entendre, lui, parler; pas plus qu’en entendre parler. « ‘Fort’ », n’est-ce pas?
Mais que fait-il là alors, lui, Éminence d’éminences, Sage des sages, s’il n’y y a, en fait, pas de place; qu’il n’y est pas à sa place; qu’on ne lui en laisse/fait pas de place ?
Ah, faut dire qu’il n’avait pas bien bien d’atomes crochus avec la ministre, n’est-ce pas; et que si escompte-t-on obtenir abondance de faveur$ de celle-ci, a-t-on avantage à ne pas — (risquer de) — l’irriter avec qqn avec qui aura-t-elle échangé bien peu de câlins. Ainsi va la vie. Au pays de notre insigne mairesse en tout cas.
Bien sûr, bien sûr que la solution aux maux de l’heure n’est pas que policière, n’est pas que répressive. Mais, à cette heure-ci, elle ne peut ne pas être surtout cela. Incluant repérage, investigation, arrestations (‘appréhensions’), accusations, rétentions-réclusions (sérieuses), législations plus adéquates, etc. C’est qu’y a-t-il un trop-plein de terreur armée, là. On ne sait plus où ni quand cela va vous tomber d’sus. Si bien que…
À c’qu’on voit, la mairesse n’aurait pas la ‘personnalité’ ou/et l’histoire de vie la prédisposant à pouvoir « ‘deal’er » sainement ou sensément-rationnellement, plutôt qu’émotivement-sentimentalement, avec ce genre de situation. Elle ne serait pas mais vraiment pas… « l’homme de la situation ». Résolument pas. Si bien que…
Faudra-t-il que qqn d’autre prenne en charge et ‘mène’, à sa place, cet épineux et laborieux « ‘dossier’ ». Ce pourrait être la police même à ‘limite. Chose certaine, est-ce déjà suffisamment ‘corsé’ comme ça entre police et gangs; qu’on ne peut le laisser l’être aussi ou davantage encore entre Ville et police ou entre celle-ci et population, parce qu’«alimentée» ou maintenue ainsi en ce sens par celle-là.
Pourtant simple :
faire ce qu’il y a à faire, là où il le faut, quand il le faut, tant qu’il le faut et comme il faut.
S’abstenir symétriquement de dire ou faire ce qu’il ne faut. La bravade vicepriministrielle d’automne dernier sous forme de défi — (« malheur à vous, criminels armés terrorisant les citoyens, vous allez trouver nos policiers sur votre chemin ! ») —; était d’ultra mauvais aloi et mauvais goût, déplacée et contreproductive, comme le voit-on maintenant. Puisqu’illustrant une partie gagnée s’ensuivant (en ‘rép.’), et de bcp, par des criminels armés sur policiers. D’ailleurs…
Comment ceux-ci pourraient-ils ‘gagner’, dussent-ils être présents sur lieux mêmes de fusillades lors de déploiement de celles-ci? : les criminels sachant tirer, eux, s’y étant entraînés ‘sérieusement’; alors que la police, elle, tire une demi-douzaine de fois plus souvent à côté que sur cible même, lors d’interventions, faute d’entraînement à cet égard.
Comme voit-on, donc, présentement, la police est dépassée par les événements. Elle a besoin d’aide. Pour pouvoir elle-même aider adéquatement les personnes ou populations injustement attaquées ou menacées, ou empêchées de pouvoir vivre normalement.
Désarmer la police? Commencez par désarmer les meurtriers criminels, s.v.p. Vous désarmerez ou abolirez la police, si ça vous chante, après. Quand on pense…
Quand on pense que, là, manquerait-on même de cartouches — (si tant tellement prisées par la ministre de la Défense pour en livrer en surabondance à l’Ukraine) —; qu’on en manquerait, donc, pour la chasse, parce qu’incidemment justement c’en aura[it] trop requis pour la guerre en Ukraine – pour tirer sur du monde humain, ça. « Édifiant! » notre monde, comme on peut voir.
L’Incroyable Hulk?
On n’avait jamais vu Valérie Plante d’humeur telle celle arborée aujourd’hui.
Comme si lui avait été injectée une forte dose de testérone maline.
Avec pareil ‘air’, elle pourrait faire peur même aux criminels.
Bien, qu’elle le fasse.
Eh bien, aujourd’hui n’était plus hier.
Madame la ministre s’est amenée avec ses gros sous.
L’autre ministre, affectée à la métropole, a informé que les mécréants [sic] ne sont pas bienvenus, pas à leur place en nos rues.
Et la mairesse était éminemment ‘moins « grosse »’ que la veille. Assez maganée. À raison. On le serait à moins.
Puis? Ira-ce mieux prochainement (avec les gros sous de Q)? Non. Du tout.
L’unique mesure susceptible d’aider possiblement à ce que ç’aille moins mal
avait précédé les annonces d’aujourd’hui: la constitution d’une entité spéciale
au sein du SPVM vouée expressément à la chasse au problème spécifique de
violence armée en cours, unité qui serait déployée à compter du 12 septembre.
L’embauche de quelques dizaines de policiers nouveaux ne saurait a contrario
réduire le moindrement le type de criminalité à la fois hautement professionnelle
et bêtement amateure se donnant à voir et à subir en nos rues et autres lieux publics.
(L’amateurisme s’exprimant en ce qu’on tire et tire, n’importe où, sur n’importe qu[o]i).
Considérant, donc, qu’on ne les a pas les ressources humaines et qu’on ne pourra pas
les avoir non plus, quantitativement; ne serait-ce que qualitativement que pourrait-on
pallier les crimes ou criminels hauts de gamme auxquels doit-on faire face.
C’est quoi, ça, du qualitatif en ce cas? Ce sont des agents ou agences très spécialisées
d’espionnage ou d’infiltration, aptes à obtenir d’l’Info (‘de pointe’), susceptible de servir
à repérer/identifier les principaux agents-têtes ou moteurs des crimes « inacceptables »
se commettant et en voie de se multiplier à l’infini, si on ne recourt p’assez vite aux
bons moyens ou bons acteurs pour les ‘coincer’.
Autrement dit, c’est d’escouade(s) d’intelligence qu’a-t-on le plus besoin.
Vachement plus en tout cas que d’agents nouveaux inexpérimentés.
Prud’homme, aidé d’une couple d’autres, seraient mieux placés pour « figurer » cela
que des politiques (qui étaient en triple majorité aujourd’hui).
Hum…. Pourrais-je avoir erré… Le cas échéant m’en excusé-je, m’en repends-je bien bas.
Dis-je, en effet, en terminant ci-dessus, que ne sont-ce pas de nouveaux policiers inexpérimentés déployés sur terrain qui sont (le plus) susceptibles de contribuer, significativement, promptement, à l’inhibition de gangs, eux, déterminés!
Or, hier, entendais-je un super expert (M. Savard) arguer qu’au contraire serait-ce ce niveau de policiers-terrain, proche du monde, qui s’avérerait le plus propre à aller cueillir et fournir du « renseignement »; lequel serait ce qu’il y a de plus nécessaire en l’occurrence.
Bon, OK, OK. S’il en est ainsi. Si en va-t-il de même. Sauf que…
Si tel est le cas, bien, encore là, la situation évoquerait par ce genre d’approche — … l’Ukraine**. C’est-à-dire qu’faudrait qu’ça dure, qu’ça dure, qu’ça dure à n’en plus finir. Car…
Ce n’est pas demain la veille qu’en arrivera-t-on à recueillir du « renseignement » par voie de patrouilleurs-terrain ‘ordinaires’ arrivant nouvellement en fonction au compte-goutte. Cela prendra des mois et des mois, au mieux; de nombreuses ANNÉES, au pire. Si bien que…
On ne voit guère où se trouve espoir avec pareille approche. Considérant que ce n’est pas en perspective, à l’horizon, lointainement, i.e. dans deux, trois, quatre ans, qu’il faille atténuer au moins l’explosion d’agressions armées inopinées actuelles, atteignant même parfois de parfaites innocentes personnes, n’ayant aucun rapport avec le milieu criminel en cause; c’est aujourd’hui même qu’il doit se faire et se passer qqch.
Enfin, grand bien lui en fasse, à M. Savard, si, avec plus d’officiers-police-terrain, obtiendrait-il plus d’indispensable « renseignement »; mais… (qu’est-ce) qui dit qu’en obtiendrait-on!? Ce n’est pas ce qu’entend-on en ce moment en effet. La police serait bien plutôt le tout dernier à qui veut-on bien s’« épancher » à propos de menaces reçues ou appréhendées ou encore à fin de dénonciation de qqn qu’on sait ‘baigner’ dans le milieu-gang agent d’agressions armées; appréhendant d’écoper de « représailles ».
Si bien que ne resterait, possiblement, que travailleurs de rue, du communautaire, à qui, peut-être, consentirait-on à ‘dire qqch’. Or… est-ce loin, bien bien loin d’être eux qui ont reçu la part du lion samedi…
** On laisse ou fait faire et perdurer guerre en Ukraine à fin d’éventuellement « affaiblir l’armée russe » à long terme / ce qui ne « ‘sauve’ » pas les Ukrainiens en faisant les frais présentement / ça les sacrifie plutôt.