FREDERICTON — Le Nouveau-Brunswick a adhéré lundi au programme national de garderies, qui créerait 5700 nouvelles places à un coût moyen de 10 $ par jour d’ici 2026.
Le premier ministre Justin Trudeau et son homologue du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, en ont fait l’annonce officielle lundi. Le coût des services de garde dans la province devrait déjà être réduit de moitié d’ici la fin de 2022, indique-t-on.
Dans le cadre de l’entente avec le Nouveau-Brunswick, le gouvernement fédéral verse 491 millions $, tandis que la province investit 53 millions $ dans le programme conjoint.
Les libéraux fédéraux avaient annoncé le printemps dernier qu’ils consacreraient 30 milliards $ sur cinq ans pour réduire les frais de garde à une moyenne de 10 $ par jour dans l’ensemble du pays.
Le programme national exige que les provinces et les territoires y participent et jusqu’ici, seuls l’Ontario, le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest n’ont pas conclu d’entente avec Ottawa.
Avant les conservateurs de M. Higgs au Nouveau-Brunswick, un autre gouvernement conservateur, celui de Jason Kenney en Alberta, avait signé un accord avec Ottawa. Cet accord bilatéral permettra à Ottawa de fournir 3,8 milliards $ en financement à l’Alberta au cours des cinq prochaines années, ce qui devrait permettre de réduire de moitié les frais de garde à partir de l’année prochaine et de les ramener à une moyenne de 10 $ par jour d’ici 2026.
Comme le Québec a déjà mis sur pied son propre réseau de services de garde éducatifs à contribution réduite dans les années 1990, il n’adhérera pas au programme fédéral, mais recevra une pleine compensation financière. Les deux gouvernements ont annoncé l’été dernier que Québec recevra d’Ottawa près de 6 milliards $ au cours des cinq prochaines années.