HALIFAX — Un éleveur de dindes affirme que les exploitations avicoles de l’ouest de la Nouvelle-Écosse sont en «alerte élevée» et prennent des précautions pour assurer la sécurité de leurs bêtes après la découverte de cas de grippe aviaire dans un troupeau.
Lori Ansems, qui est également vice-présidente des Turkey Farmers of Nova Scotia, affirme que bien que de nombreux éleveurs soient anxieux, ils se sentent également soutenus par les mesures prises par l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
Mme Ansems a déclaré dans une entrevue, jeudi, que les mesures comprenaient une zone de contrôle de 10 kilomètres autour de la ferme touchée, où 12 000 dindes ont dû être euthanasiées ce mois-ci.
Elle a expliqué qu’il existe également des restrictions de mouvement dans les fermes et que des mesures telles que le lavage des roues des camions de livraison d’aliments sont prises pour empêcher la propagation du virus H5N1, hautement pathogène.
Mme Ansems affirme que l’impact commercial de certaines restrictions internationales à l’exportation est minime pour les agriculteurs de la Nouvelle-Écosse, qui vendent principalement leurs produits de dinde sur le marché intérieur.
L’agence d’inspection des aliments a souligné que la grippe aviaire circule naturellement chez les oiseaux et peut notamment affecter les poulets, les dindes, les cailles et les pintades, ainsi que les oiseaux de compagnie et sauvages.