Jusqu’à 100 000 hectares de nouvelles «aires protégées» au Nouveau-Brunswick

FREDERICTON — Le gouvernement du Nouveau-Brunswick désigne près de 100 000 hectares de nouvelles «aires protégées», dans le cadre de son engagement à doubler les terres et les eaux protégées de la province.

Le ministre des Ressources naturelles, Mike Holland, a indiqué jeudi à Fredericton que cette désignation permettra la randonnée, le camping et la chasse, tout en restreignant les activités industrielles comme la coupe de bois, l’exploration minière, l’exploitation de carrières et l’aménagement du territoire.

Avec cette annonce, le Nouveau-Brunswick a protégé environ 420 000 hectares et s’attend à atteindre 700 000 hectares d’ici avril 2023, soit une superficie équivalant à 19 fois celle du parc national Fundy, selon le ministre Holland.

Les groupes environnementaux applaudissent cette annonce, qui constituent selon eux une étape importante de la conservation dans la province.

Cependant, certains chefs de communautés autochtones affirment que le gouvernement a ignoré son obligation de consulter les Premières Nations. Le ministre Holland soutient qu’il y a eu des consultations depuis le début de l’initiative et qu’elles se poursuivront.