Justin Bourque: une décision «décevante» selon le procureur général de la province

FREDERICTON — Le procureur général du Nouveau-Brunswick, Hugh Flemming, affirme qu’il est décevant et regrettable que la période d’inadmissibilité à la libération conditionnelle de l’homme ayant assassiné trois policiers à Moncton, en 2014, ait été réduite.

La Cour d’appel du Nouveau-Brunswick a déclaré jeudi qu’il était «de son devoir» de réduire la période d’inadmissibilité à la libération conditionnelle de Justin Bourque de 75 à 25 ans, à la suite d’une décision de la Cour suprême du Canada l’an dernier.

La décision du plus haut tribunal du pays a annulé une loi de 2011 qui permettait aux juges de prolonger les périodes d’inadmissibilité à la libération conditionnelle au-delà de 25 ans pour les personnes reconnues coupables de meurtres multiples.

Selon Hugh Flemming, cette décision garantit pratiquement que les familles devront «vivre l’angoisse de participer» au processus d’audiences de libération conditionnelle de Bourque, qui a été condamné à la prison à vie.  

Le ministre Flemming a également déclaré dans un communiqué vendredi que la décision du tribunal permet «aux personnes qui ont commis les crimes les plus horribles de retourner plus rapidement en liberté».

«Ce genre de situation ne sert pas l’intérêt supérieur de la société. La décision a cependant suivi le processus approprié et il faut la respecter», poursuit-il. 

M. Flemming conclut en précisant que le procureur général pourra participer à l’audience de libération conditionnelle et que la population  devrait s’attendre à ce que celui-ci «s’oppose en permanence à la libération» de Bourque. 

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