La classe politique québécoise s’indigne d’une vidéo d’une arrestation «musclée»

La classe politique a réagi avec indignation à l’arrestation musclée impliquant de jeunes adolescents noirs à Québec.

Réagissant aux propos du nouveau maire de Québec, Bruno Marchand, le premier ministre François Legault a déclaré sur Twitter qu’il avait vu la vidéo décrivant la scène.

«J’ai également pris connaissance des images troublantes de cette arrestation qui circulent sur les réseaux sociaux. La lumière doit être faite sur cet événement», a déclaré le premier ministre.

Samedi soir, M. Marchand s’était dit «troublé par ces images» et promettait que «la lumière [serait] faite sur ces événements».

La ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault partage le même son de cloche. Elle juge que «ces images sont très difficiles à regarder» et a mentionné qu’une enquête était en cours.

Lors d’une brève mêlée de presse, dimanche matin, la cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, s’est montrée «excessivement troublée» par les images vidéo de l’arrestation et elle a réclamé la tenue d’une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur les faits.

Le porte-parole et chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a rappelé que «tout le monde au Québec a le droit d’être traité avec dignité et respect par les policiers». Disant que ce n’était pas ce qu’il voyait sur la vidéo, il a qualifié ces images «d’insupportables et choquantes» et a ajouté lui aussi que «la lumière doit être faite sur ces événements».

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre-Plamondon décrit les images comme troublantes. «On ne doit pas tolérer ça au Québec, a-t-il commenté. Le Parti Québécois veut que toute la lumière soit faite sur cet événement le plus rapidement possible.»

Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a annoncé en soirée samedi avoir ouvert une enquête à ce sujet. Sur les images, on voit entre autres un policier envoyer volontairement de la neige au visage d’un adolescent immobilisé au sol, face contre terre, par plusieurs de ses collègues.

Aucun détail n’a d’ailleurs été transmis au sujet de la raison de l’intervention policière qui a soulevé l’indignation de très nombreuses personnes sur les réseaux sociaux.

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J’ai moi même été victime d’ une arrestation injustifiée et brutale du SPVQ. Par simple » power trip » , on m a menotté les poignets au sang et privé de ma liberté pendant 30 mins. On m a remis un constat d infraction pour TUMULTE de 220 $ que j ai contesté à la Cour municipale de Québec et j’ai été acquitté. Dans le rapport détaillé de l’ événement il y avait plusieurs mensonges pour justifier cette arrestation inutile à laquelle la juge n’ a pas crue. Je suis allé à la centrale de police pour y rencontrer un Sergent de police qui ne m a pas pris au sérieux et qui ne m a pas rappelé . Il devait interroger les policiers concernés et me rappeler. Chose qu’il n a meme pas pris le temps de faire . Il m a aussi découragé d aller à la déontologie policière. Bref, ça se tient beaucoup entre eux autres dans ce milieu là et ils ont un pouvoir immense sur les citoyens qui , on le voit bien, n’ est pas toujours utilisé avec intelligence et sens du devoir.