MONTRÉAL — La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) s’apprêtait à dépêcher des renforts supplémentaires en Colombie-Britannique lundi après-midi.
Au total, elle devait y envoyer 54 personnes additionnelles, incluant 50 pompiers.
Dans un passé récent, l’organisation a régulièrement fourni du personnel pour combattre les nombreux brasiers actifs en sol britanno-colombien.
Depuis le début de la présente saison des incendies de forêt, elle a entre autres prêté tout près de 170 pompiers à la Colombie-Britannique.
La SOPFEU a également accepté d’y envoyer quatre avions-citernes à la fin juillet et ces appareils sont toujours là-bas.
Ces ressources humaines et matérielles sont certainement prisées sur place puisque les incendies de forêt semblent toujours extrêmement difficiles à maîtriser en Colombie-Britannique.
Alors qu’elles dressaient un bilan de la situation dimanche, les autorités locales ont indiqué que 137 brasiers étaient toujours actifs dans la province.
À titre de comparaison, au Québec, à l’heure actuelle, un seul incendie de forêt a été répertorié et il est considéré comme étant maîtrisé.
Dans ce contexte, il est logique que l’équipe de la SOPFEU continue de participer à la lutte de longue haleine menée à l’autre bout du pays.
«On tente d’aider à l’extérieur de la province. Compte tenu de la situation ici au Québec, on est en mesure de libérer des ressources pour soutenir les gens de la Colombie-Britannique», a mentionné le coordonnateur à la prévention et à l’information de la Société de protection des forêts contre le feu, Gérard Lacasse, en entrevue avec La Presse canadienne.