La GRC ouvre une enquête sur les fuites sur les allégations d’ingérence étrangère

OTTAWA — La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a ouvert une enquête sur de possibles violations à la Loi sur la protection de l’information concernant de récents reportages dans les médias sur des allégations d’ingérence étrangèrelors des deux dernières élections fédérales.

Le sous-ministre de la Sécurité publique, Shawn Tupper, a mentionné la semaine dernière que la GRC n’enquêtait pas elle-même sur l’ingérence présumée, mais un communiqué de la police nationale diffusé lundi a affirmé qu’elle enquêtait sur les fuites dans les médias à ce sujet.

Dans une déclaration transmise à La Presse Canadienne, la police fédérale affirme que l’enquête ne se concentre sur aucune agence de sécurité en particulier.

Le journal «The Globe and Mail», citant des dossiers classifiés du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), a récemment écrit que la Chine avait travaillé pour assurer une victoire de la minorité libérale aux élections générales de 2021, ainsi que pour défaire les politiciens conservateurs considérés comme hostiles à Pékin.

De plus, un reportage Global News a cité des sources anonymes alléguant que le SCRS avait exhorté les hauts responsables du Parti libéral à annuler la nomination de Han Dong dans une circonscription de Toronto en 2019 en raison de l’ingérence présumée de la Chine dans sa tentative de devenir le candidat libéral.

Le directeur du SCRS, David Vigneault, a déclaré la semaine dernière à un comité de la Chambre des communes que le service de renseignement et ses partenaires enquêtaient sur des fuites dans les médias.

Étant donné qu’une enquête est en cours, la GRC n’a pas voulu faire d’autres commentaires.

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