VANCOUVER — La grève dans les ports de la Colombie-Britannique entre dans sa quatrième journée, mardi, après une impasse dans les négociations lundi.
Plus de 7000 débardeurs dans une trentaine de ports en Colombie-Britannique sont en grève depuis samedi matin, notamment dans le plus important port au Canada, celui de Vancouver.
Des représentants de l’association patronale et du syndicat ont négocié en fin de semaine. Mais l’Association des employeurs maritimes de la Colombie-Britannique (BCMEA) a annoncé lundi après-midi qu’elle ne croyait pas à la conclusion prochaine d’une entente de principe.
La partie patronale a soutenu que les revendications du syndicat étaient «en dehors de tout cadre raisonnable d’un règlement».
De son côté, le syndicat, l’International Longshore and Warehouse Union Canada, a accusé la partie patronale d’avoir changé à la dernière minute sa position sur une question clé, pour «brouiller les pistes».
La nouvelle d’une grève dans les ports de la Colombie-Britannique a conduit plusieurs regroupements d’entreprises au pays à lever des drapeaux rouges. Ils craignent des impacts majeurs de ce conflit sur l’économie canadienne, en particulier sur les chaînes d’approvisionnement.
La principale pierre d’achoppement semble être le travail de maintenance et la sous-traitance. Le président du syndicat, Rob Ashton, déclarait récemment que son organisation s’efforçait de mettre un terme à «l’érosion des compétences» et à l’utilisation massive de sous-traitants dans les ports.
L’association patronale représente 49 employeurs du secteur privé dans les ports de la Colombie-Britannique.