Les policiers ont été appelés à intervenir dans de grandes fêtes célébrant le retour à l’université dans les rues de Wolfville, en Nouvelle-Écosse, et de Kingston, en Ontario.
À Wolfville, la Gendarmerie royale du Canada a confirmé avoir procédé à des arrestations et avoir distribué des contraventions à des étudiants de l’Université Acadia qui étaient rassemblés par centaines dans les rues et les arrière-cours.
Le sergent Andrew Joyce a précisé que des fêtards ont reçu des contraventions pour s’être trouvés en possession de contenants de boisson alcoolisée décapsulés et pour avoir violé les règles sanitaires en vigueur. Les rassemblements extérieurs sont limités à un maximum de 50 personnes.
Des appels ont été reçus par la GRC aussi tôt que samedi après-midi et les plaintes se sont poursuivies jusqu’au petit matin dimanche.
Le mois dernier, la Police régionale d’Halifax avait dû répondre à un important flux d’appels de plaintes de bruit dans les quartiers entourant l’Université Dalhousie, où des milliers d’étudiants s’étaient rassemblés pour faire la fête.
Policier blessé
À Kingston, en Ontario, un policier a dû être conduit à l’hôpital après avoir été blessé par des projectiles lancés par la foule en direction des agents qui venaient gâcher la fête.
Des étudiants de l’Université Queen’s s’étaient rassemblés en très grand nombre dans les rues entourant le campus samedi après-midi.
Plusieurs arrestations ont été effectuées et les policiers ont déclaré la fête comme un «événement de grande nuisance» en raison du nombre élevé de participants. Ils ont ainsi pu distribuer des constats d’infraction de 2000 $ à chacune des personnes présentes.
Les policiers de Kingston ont également publié en ligne une vidéo qui montrerait, selon eu, «des étudiants intoxiqués» réunis dans le secteur du parc Victoria.
Afin de contrôler la foule, des agents des corps de police de Brockville et de Durham ont été appelés en renfort.
L’Université Queen’s avait choisi d’annuler son événement traditionnel de la rentrée pour une deuxième année de suite en raison de la pandémie de COVID-19.