MONTRÉAL — Une entente de principe a été conclue entre la Ville de Montréal et les cols bleus pour le renouvellement d’une convention collective qui était échue depuis décembre 2017.
Le Syndicat des cols bleus regroupés de la Ville de Montréal a fait état lundi de «pourparlers intensifs depuis quelques semaines» et de la conclusion d’une entente de principe dans la nuit de vendredi à samedi.
Le président du syndicat, Luc Bisson, a parlé par communiqué d’une «excellente nouvelle» qui doit assurer, selon lui, «une paix industrielle pour les Montréalais jusqu’à la fin de 2024».
Il s’agit effectivement d’une entente de principe d’une durée de sept ans.
L’entente, qui établit les conditions de travail des quelque 6000 cols bleus de la Ville de Montréal, doit encore être approuvée par les instances concernées.
Le syndicat a dit mettre tout en œuvre afin d’organiser une assemblée générale «le plus rapidement possible», dans le respect des mesures sanitaires.
Tant le syndicat que la Ville de Montréal ont voulu souligner, lundi, l’«ouverture» des parties à la table de négociation.
Le mois dernier, les cols bleus avaient voté à 97,2 % en faveur d’un arsenal de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée si cela s’avérait nécessaire.
«Je salue l’ouverture des parties à la table de négociation afin d’en arriver à cette conclusion heureuse. Un réel travail de collaboration a été effectué», a dit par communiqué le conseiller syndical Hans Marotte, du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), indiquant que les détails de l’entente resteraient confidentiels jusqu’à ce qu’ils aient été présentés aux membres du syndicat.
La Ville a affirmé que cette entente résultait d’un processus de négociation «constructif, axé sur l’écoute et le dialogue».
«Je me réjouis grandement de cette entente de principe qui permet de conjuguer le respect de la capacité de payer des contribuables montréalais avec la nécessité de reconnaître le travail et le dévouement des cols bleus qui consacrent leur carrière au service public», a affirmé la mairesse de Montréal, Valérie Plante.