Le Centre antifraude du Canada met en garde contre des fraudes liées à la COVID-19, de gens qui chercheraient «à profiter de la désinformation et des craintes et des incertitudes des consommateurs».
En se basant sur des exemples «de scénarios provenant de consommateurs d’autres pays», le Centre antifraude évoque notamment l’offre de tests rapides de dépistage par des entreprises privées.
L’organisation rappelle que seuls les hôpitaux peuvent effectuer ces tests, et qu’«aucun autre test n’est authentique ou ne garantit des résultats exacts».
Relativement aux consommateurs qui se précipitent dans les magasins pour faire des provisions, le Centre antifraude met en garde contre des gens qui voudraient «revendre plus cher» des produits pouvant être «périmés, d’une qualité inférieure et dangereux pour la santé».
Toujours selon des scénarios d’autres pays, l’organisation soutient que des fraudeurs pourraient faire du porte-à-porte pour offrir de faux services de décontamination.
La Federal Trade Commission et le Secrétariat américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) ont publié des mises en garde concernant des entreprises qui vendent des produits frauduleux censés traiter ou prévenir la maladie, souligne-t-on.
Le Centre antifraude évoque même des gestes malveillants sur le port du voile intégral. Il laisse entendre que des fraudeurs, ailleurs dans le monde, se seraient faits passer pour des policiers en imposant des amendes sur-le-champ à des personnes portant un masque.
L’organisation rappelle qu’il n’est pas illégal de porter un masque pour des raisons de santé.
Rappelons toutefois que des experts affirment que le port du masque n’est pas efficace pour se protéger de la propagation du nouveau coronavirus.
Bien sûr, il y a aussi les annonces frauduleuses et trompeuses en ligne, le Centre antifraude prévenant contre les courriels malveillants qui exploitent les craintes du public au sujet de la COVID-19.
Pour se protéger, le Centre antifraude avise surtout de consulter les informations fiables les plus récentes, notamment sur les sites de l’Agence de la santé publique du Canada et autres sites gouvernementaux et de l’Organisation mondiale de la santé, et auprès de son fournisseur d’assurance.
Toutefois, il est recommandé de se méfier des courriels non sollicités d’avis médicaux contenant des liens ou des pièces jointes, les fraudeurs pouvant falsifier l’information d’organismes gouvernementaux et de soins de santé.