SANDWICH ACADEMY GRANT TOWNSHIP, Maine — Le ministère de la Protection de l’environnement du Maine prend à partie le Canadien Pacifique Kansas City pour les travaux de nettoyage effectués à la suite du déraillement et de l’incendie d’un train de marchandises survenus la semaine dernière.
La commissaire Melanie Loyzim a envoyé une lettre jeudi au chemin de fer pour lui dire que ses efforts n’ont pas répondu aux attentes de l’agence en ce qui concerne l’échéancier mis en place «pour atténuer efficacement les impacts sur l’environnement et la santé publique».
Les autorités de l’État déplorent notamment que deux wagons contenant des matières dangereuses n’aient pas été éloignés du site rapidement et que le carburant qui était à l’intérieur des locomotives n’ait pas été retiré, ce qui a provoqué un déversement de carburant diesel. On estime que 1895 litres de carburant se sont déversés.
Trois locomotives et six wagons transportant du bois et des câbles électriques ont quitté les rails samedi dans le comté de Somerset, entraînant l’hospitalisation de trois personnes.
Le Canadien Pacifique Kansas City, issu de la fusion du Canadien Pacifique et du Kansas City Southern qui s’est achevée la veille du déraillement, dirige les opérations de nettoyage, de récupération et de réparation.
Les déraillements et la sécurité ferroviaire sont une préoccupation croissante aux États-Unis depuis le déraillement de la Norfolk Southern survenu le 3 février près d’East Palestine, dans l’Ohio, qui a libéré des produits chimiques, forcé des évacuations et suscité des inquiétudes persistantes pour la santé.
Le déraillement dans le Maine s’est produit près de Rockwood, une ville d’environ 300 habitants au bord du lac Moosehead, à environ 140 kilomètres au nord-ouest de Bangor.