QUÉBEC — Le premier ministre François Legault soutient que la ligne de parti est essentielle dans une formation politique.
«Au caucus, on peut dire tout ce qu’on pense, mais à un moment donné on prend une décision et tout le monde doit être solidaire. C’est une question de jouer en équipe. […] C’est important pour la solidité du parti et c’est comme ça dans tous les partis», a-t-il affirmé en point de presse, jeudi.
Il réagissait à la sortie de son ancienne députée Émilie Foster, qui a affirmé mercredi que les députés d’arrière-ban sont «écrasés» et réduits au «silence complet» par la ligne de parti.
«Le simple député, écrasé par le contrôle des communications et la ligne de parti, perd de plus en plus de pouvoirs dans notre démocratie. Ça devrait nous inquiéter», a-t-elle écrit dans un article de la revue «Options politiques».
«Je vous le dis, dans les caucus de la Coalition avenir Québec, ce n’est pas unanime les opinions sur les différents sujets», a assuré le premier ministre.
«Les députés peuvent dire ce qu’ils veulent»
Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, pense, pour sa part, que les députés peuvent s’exprimer librement.
«Les députés peuvent dire ce qu’ils veulent quand même. On n’est pas là à leur dire: »dites ça, ne dites pas ça ». Mais on joint un parti politique et les lignes de parti, ça fait partie de la politique. Je ne suis pas sûr que c’était différent dans les anciens partis», a affirmé M. Fitzgibbon.
Mme Foster a également été mal à l’aise lorsqu’elle a dû voter contre un rapport de la commissaire à l’éthique qui blâmait le ministre Fitzgibbon. «Moi comme députée, je ne peux pas dire que ç’a été une partie de plaisir. La ligne de parti est quand même assez invasive», a-t-elle relaté mercredi.
«Mme Foster, j’espère qu’elle est heureuse dans ce qu’elle fait maintenant. Je pense qu’elle semble l’être. Tant mieux pour elle», a dit le ministre Fitzgibbon.
Émilie Foster est aujourd’hui professeure associée à l’Université Carleton. Elle a représenté la circonscription de Charlevoix–Côte-de-Beaupré de 2018 à 2022.
Gouverner à la petite semaine. Vouloir révolutionner manière de faire séculaire
en deux temps trois mouvements. Telle est l’approche et « l’âge » de ce gouvernement.
Immaturité, infantilisme, puérilité sont ce qui le définit, le décrit, le caractérise le plus.
Jusqu’au censé sage et censé rationnel ministre de la Santé, contagié par cette approche.
Ç’avait commencé il y a vingt ans, avec une fringale de « réingénierie », s.v.p., de l’État
« ‘pensée’ » (?!) et souhaitée à ‘vapeur comme mode proposé de nouvelle gouvernance
à tâtons? Eh bien, maintenant, dorénavant, avec la CAQ, sera-ce institutionnalisé
systématisé, systémique. De législature en législature, en effet, d’année en année
même chose : on lance ceci cela dans la mare et « ‘on verra’ » !…
Monsieur « on verra » ayant inculqué sa manière de faire et d’[dé]penser all the way.
Le prototype, historique, en ayant été ce lien troisième qu’allait-il faire sans faute
sans études, à partir de son seul bon vouloir, politique, à lui.
Qqn, ‘Important’, avait déjà dit que serait-on, Q, « un peuple sans littérature » ?…
Bien, en voilà là la plus éclatante démonstration : le citoyen numéro 1 du Québec
décideur-en-chef de la nation avait résolu de foncer sans littérature, sans études.
Et en a-t-il été de même à maints et maints égards au plus près de lui :
son petit bonhomme à l’Immigration s’était aussi lancé, avec lui, dans
une chasse au PEQ, fin 2019, auquel ont-ils évidemment dû renoncer
tant était-ce pas d’allure et incongru.
L’autre bras droit, à sa gauche, la v.-PM, a, elle, fait adopter sa loi 1
idiote — (la loi) — elle également, pcq à reprendre, à refaire au complet;
puis, pour être sûre de manifester aussi autrement sa ‘désinvolture’ (?)
s’amène en Ville annonçant que les criminels armés allaient trouver sa police
sur leur chemin. Belle fanfaronnade dont constate-t-on l’éminent « succès »!
Alors, donc, a-ce été de même et, semble-t-il, continuera-ce de même.
Car voit-on qu’avec LE Ministre des ministres, supérieur même au ministre
supérieur (Fitz); du fait que ce ministre des ministres avait été, seul, désigné
ministre
avant même les élections, dû à son incomparable excellence;
bien, voilà que luitou aurait été contaminé par le va-vite caquiste
induisant ou enjoignant de faire vite, vite, vite, plutôt que bien, bien, bien.
Voilà là, en effet, un paquebot, un énormissime projet de loi de 1200 articles
qui, normalement, si était-on sérieux, requerrait des mois, des années peut-être
de délibérations entre et avec acteurs concernés; or, non, on voudrait faire passer
ça
dans ou d’ici deux semaines et trois jours
sous bâillon peut-être, à ‘vapeur? Voilà, donc, bref, le niveau de maturité de la CAQ
ou où veut-elle élever l’ensemble de la population pour le siècle en cours ou à venir.
« Solidaire », pour M. CAQ, signifie : écoutez c’qu’J’dis, moi, le chef, et ça ira bien.
Égocentrisme total. Tout pensé, dirigé, concentré, rapporté à, vers et pour soi seul.
Âge typique, comme disais-je, du p’tit enfant d’deux ans.
A contrario, pourrait-on arguer que, tout différemment, le ministre de la Santé, lui
penserait peuple, lui penserait large et loin; n’étant pas qu’pompier éteignant les
feux de l’heure ou du jour, mais ayant à coeur de construire pour le plus lointain
(comme disait Nietzsche). Or…
Bien sûr qu’un moment donné sied-il d’en priver quelques-uns, s’il le faut, aujourd’hui
si ç’aura pour effet de bénéficier doublement à des ‘neveux’, comme disait Descartes.
Sauf que… hum…, il n’y a pas que demain… Il y a (eu) hier aussi… Comme rapporté in
The Gazette, abondance d’aînés, qui se sont échinés toute leur vie pour rendre
justement l’actuelle société meilleure à vivre, se voient laissés dans leur merde
à ‘journée longue, parfois de façon inconcevable, indigne de toute humanité
« Nos bâtisseurs » :
https://montrealgazette.com/news/local-news/some-patients-at-royal-victoria-hospital-stay-stuck-in-er-for-days
https://montrealgazette.com/news/quebec/analysis-the-unspoken-crisis-in-quebecs-emergency-rooms
Puis, côté cohérence d’ensemble encore et maturité sociale, non, vraiment, pas fort
on n’appréhende pas la délibération ni l’espace-temps qu’elle requiert lorsqu’on est
adulte
https://www.lequotidien.com/actualites/politique/2023/05/23/wo-les-moteurs-disent-55-organismes-a-dube-4WILEEF5RBGZPFCXCQFCV6FRPQ/
On dit vouloir rendre le ‘système’ plus « efficace » ?
C’est, très exactement, ce qu’avait dit vouloir le tandem Couillard-Barrette en 2014
ils voyaient, ensemble, en même temps, de concert, une Lumière que nul autre encore
n’avait vue; et ç’allait aller mieux, en Santé, inimaginablement, après mise en oeuvre de
leurs vues et plan. Et voyez comme ça va mieux !…
Bref, on veut bien croire qu’faut pas s’empêcher de penser qqch à organiser mieux pour
qu’ç’aille mieux, aussi, à moyen et long termes; mais si n’endigue-t-on pas tant soit peu
l’hémorragie saignante actuelle
« Encore deux départs au CIUSSS de l’Estrie-CHUS
Ils surviennent à peine deux semaines après la démission de deux chefs
de département et d’une directrice » :
c’est qui qui va rester, à terme, pour les prodiguer ou/et les encadrer les soins?
De fait, n’en aura-t-on p’t’être plus besoin d’pompiers, lorsque tout aura[it] été ‘brûlé’!…
Enfin, les ministres auront avantage à ne point avoir l’ouïe aussi close que leur chef.
Se trouvent, en effet, d’anciens sages se donnant la peine de leur prodiguer conseil.
Tels ces Michel Clair — (bollé s’il en fut) —, implorant de renouveler le staff humain
https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2023-03-26/agence-sante-quebec/il-faut-du-sang-neuf-selon-un-ex-ministre.php
et ce Camil Bouchard, conviant à prendre exemple-sur-l’exemplaire P. Gérin-Lajoie
eu égard au courage plus que bienvenu, sans lequel n’y viendra-t-on jamais à bout
de remettre à niveau notre société, comme avait-ce été fécondement fait lors de RT
https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2023-05-22/lettre-a-bernard-drainville/le-courage-de-gerin-lajoie.php