Le pape François encourage les populations à regarder le bien, malgré la pandémie

VATICAN — Dans ses vœux du Nouvel An, le pape François a encouragé les populations à tourner leur attention vers le bien qui les unit. Il a aussi attaqué la violence contre les femmes.

François a reconnu que la pandémie de COVID-19 avait laissé plusieurs cicatrices. Il a parlé contre les inégalités économiques.

«Nous vivons des temps incertains et difficiles à cause de la pandémie, a-t-il lancé. Plusieurs ont peur de l’avenir ou sont accablés par les problèmes sociaux, des problèmes personnels, les dangers de la crise écologique, les injustices et les déséquilibres économiques mondiaux.»

Des milliers de personnes — résidants romains et touristes — portant des couvre-visages se sont rassemblés sur une place Saint-Pierre ensoleillée pour écouter le pape présenter sa recette pour une paix mondiale. Elles l’ont chaudement applaudi à son apparition.

«[La Paix] exige des actions concrètes, a-t-il souligné. On la construit en étant attentif à la promotion de la justice. On la construit avec courage en pardonnant et en éteignant le feu de la haine.»

Violence contre les femmes

Plus tôt, lors de son homélie durant la messe à la basilique Saint-Pierre, le pape François avait louangé les femmes pour leur rôle dans la promotion de la paix dans le monde. Selon lui, la violence contre elles est une insulte contre Dieu.

Il a réclamé que les autorités fassent des efforts pour protéger les femmes.

«Que de violence il y a à l’égard des femmes ! Assez! Blesser une femme, c’est outrager Dieu qui, d’une femme, a pris l’humanité», s’est-il exclamé.

Tout en promettant de donner aux femmes un plus grand rôle dans l’Église, le pape est demeuré ferme sur la question de la prêtrise qui doit être réservée aux seuls hommes.

À l’exception du pape et des membres de la chorale composés de garçons et d’adultes, tous les participants de la messe portaient un couvre-visage.

Âgé de 85 ans, le pape, qui est vacciné, portait un masque chirurgical au cours de la prière du Nouvel An présidée par un cardinal. Il est rare que le Souverain Pontife en porte un au cours d’une cérémonie publique.