WASHINGTON — Après avoir refusé de dire pendant plusieurs s’il avait passé un test pour savoir s’il avait contracté la COVID-19, le président américain Donald Trump a finalement fait savoir qu’il s’était soumis à la procédure.
Et selon son médecin, le test s’est avéré négatif.
M. Trump a dit qu’on avait pris sa propre température avant la rencontre avec les journalistes.
«Elle est tout à fait normale, a-t-il dit. Si cela n’avait pas été le cas, je ne serais pas ici.»
Dorénavant, toutes les personnes qui seront en contact avec lui et le vice-président Mike Pence devront se faire prendre leur température.
Les deux hommes ont rencontré la presse pour une mise à jour de la situation entourant la pandémie.
Le président a eu de multiples contacts directs et indirects avec des personnes dont les tests se sont avérés positifs. Vendredi, il a déclaré l’état d’urgence dans l’ensemble du pays.
Il a rencontré le week-end dernier au moins trois personnes, dont le chargé d’affaires du Brésil, Nestor Forster, qui ont contracté le virus.
M. Trump ne suit pas scrupuleusement les conseils de santé publique. Vendredi, il s’est empressé de serrer des mains. Il a toutefois reconnu qu’il subira «très probablement» un test. Le médecin de la Maison-Blanche avait déclaré que ces tests n’étaient pas nécessaires puisque les risques d’avoir contacté le virus étaient faibles pour le président.
Samedi, un représentant du cabinet du médecin a pris la température de tous les membres des médias présents à la Maison-Blanche en plaçant un thermomètre frontal sur leur tête. Un journaliste soupçonné d’avoir une grosse fièvre n’a pu entrer dans la salle où s’est déroulée la conférence de presse.
M. Trump dit que son gouvernement envisage d’imposer de nouvelles restrictions de voyage, ajoutant à la liste des pays vers lesquels il est interdit de se rendre le Royaume-Uni et l’Irlande.