Les cas de COVID-19 rebondissent, les hospitalisations sont toujours en hausse

MONTRÉAL — Les hospitalisations liées à la COVID-19 ont continué leur lente progression dans les dernières heures, mais c’est surtout du côté des cas que l’on remarque la plus forte hausse.

Selon le dernier bilan du gouvernement publié mercredi, 1718 nouveaux cas ont été enregistrés, un sommet inégalé depuis longtemps. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg, puisque les centres de dépistage sont réservés aux clientèles prioritaires.

Il faut au moins ajouter 130 cas positifs détectés par des tests rapides.

Le taux de positivité se chiffre d’ailleurs à 11,6 %.

La hausse a été plus modeste du côté des hospitalisations, qui frôlent toutefois la barre des 2000. En date de mercredi, 1974 patients atteints de la COVID-19 étaient à l’hôpital, dont 647 en raison de la maladie. Il s’agit d’une hausse de 15 par rapport à la veille.

Aux soins intensifs, toutefois, on note une baisse de deux, ce qui porte le total à 51 personnes, dont 26 qui sont traitées spécifiquement pour la maladie.

Près de 4000 travailleurs de la santé sont toujours en retrait en raison de la COVID-19.

Les autorités ont aussi signalé six nouveaux décès, dont trois qui se sont produits dans les 24 dernières heures. Trois autres des décès ont eu lieu il y a deux à sept jours. 

Depuis le début de la pandémie, 17 415 Québécois ont succombé à la maladie.

Pour la vaccination, 15 427 Québécois avaient reçu une dose de vaccin, mardi. Selon le tableau de bord du gouvernement, 31 % des adultes sont à jour dans leur vaccination, c’est-à-dire qu’ils ont reçu une dose depuis moins de cinq mois.

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S’en sacrer. En sacrifier.
Voilà l’approche adoptée.
Et par la population et par ses gouvernants, dirigeants, responsables, décideurs,
gestionnaires, administrateurs, régisseurs et autres superviseurs ou concepteurs.

« On » a décidé, « en bas », qu’on en avait assez; « en haut », a-t-il été convenu
qu’on laissera[it] faire = on n’« indisposera » pas…

LE Ministre n’en finit plus de s’adonner à sa manoeuvre de diversion
consistant à r’énoncer sans fin, presqu’exclusivement, ses «succès»
(allégués surtout) ainsi que ceux à venir, censément, dans quatre ou
cinq ans, grâce à son plan divin**; évitant soigneusement d’évoquer
la catastrophe en cours en nos hôpitaux, d’où la dignité s’est évadée
afin de n’en pas dissuader davantage d’envisager de venir y travailler.

** si personne ne l’a remarqué, ce ministre serait l’bon dieu en personne
d’après le PM — (aussi PN/Père Noël) —, sinon éminent génie incarné
on avait eu ça aussi en 2014, LE Tandem providentiel de génie (Couillard
Barrette)
et ça s’dit pas à quel point ç’aura été fécond, fructueux et bénéfiquissime.

À se demander si notre humanité (Q en tout cas) s’avère intéressée à ce
que ç’aille mieux un bon jour.
On tombe en bas de notre chaise lorsque lit-on des ‘nouvelles’ telle celle-ci:

« Depuis le début de la pandémie, 545 décès liés à la COVID-19 ont été enregistrés au Saguenay-Lac-Saint-Jean, soit 229 en 2020, 62 en 2021 et 254 cette année. »

= L’Année de LA Covid (2020), y aurait-il eu, là, moins de décès covidiens
que cette année-ci; alors que serait-on censés avoir appris à en éviter ?

C’est quoi le problème : masochisme collectif, pulsion de mort ?

Le ministre et sa ‘gang’ aurait trouvé le « truc » : ne pas en parler !

Ç’aura pas mal toujours été cela l’à-la-Q-canadienne-française : ne
pas en parler – des petites Aurore enfant martyre, des abus sexuels
commis par membres d’Église, de filles-mères et de leur progéniture
à soigneusement dissimuler toutes deux, etc.

« N’en parlons point! ». Tel est le nouveau mantra du ministre prodige
qui, selon lui-même et son chef, accomplira miracles sur miracles ainsi
au cours des prochaines années.
Parlons seulement de ce qui devrait pouvoir être considéré comme allant
bien ou mieux
ou de cela seul conçu ou projeté comme devant censément aller mieux
imminemment ou d’ici quelques décennies si ça marche.
Et, surtout, ne parlons plus, du tout, des problèmes en cours, des malades
souffrant « plus que ‘nécessaire’ », au-delà d’« acceptable », là où humanité
devrait, normalement, tendre à ‘limiter’ les maux plutôt que les faire croître…

Exemples ne manquent pas. On voit, n’est-ce pas, comme va-ce bien dans
le réseau… À quel point s’fiche-t-on de priver de soins, en en privant à tort
pour motifs des plus farfelus, d’infirmières ou préposées, de grands malades.
Ah, L’Exemple est venu de haut, il y a trois ans et demi, lorsque tout pareillement
au Sommet, a-t-on décrété qu’importait plus d’empêcher des formées Éducation
d’enseigner, si elles avaient « qqch » sur la tête estimé pas correct; que de leur
donner la chance, à elles aussi, de faire profiter d’innombrables tout petits en
manque d’elles, de leurs savoirs, compétences, affection, prises en charge…

Bref, à l’évidence, il y a quelque chose ne marchant pas. Qu’est-ce ? :
Inintelligence? Insignifiance? Insouciance? Inimputabilité-impunité ?

En fait, ç’a tellement pas d’allure parfois, qu’est-ce à s’en demander..
si ne serait-ce malfaisance et malignité qui figureraient à la base de
tels comportements, façons de faire ou de non-faire ce qu’il faudrait

Du bon et du moins bon…

Le plus meilleur de ces deux dernières semaines, ç’aura été la performance de…
la nouvelle présidente de l’Assemblée nationale, à l’égard de qui avais-je émis
bcp de « ‘réserves’ », ici, n’est-ce pas…
eh bien, je me rétracte : elle est tout bonnement spec ta cu lai re
sen sa ti on nel le
diligence, autorité, impartialité exemplaires !
cela faisait des décennies que n’avait-on eu si Excellente présidence…
aujourd’hui, imaginez, elle sera allée jusqu’à ‘planter’, jusqu’à « rasseoir »
le leader du gouvernement même : « M. le leader, votre enthousiasme, […], gardez-le pour vous ! »
WOW ! Honneur à vous, madame la Présidente… Continuez comme ça…
**

Maintenant, concernant les autres « réserves » qu’ai-je, eu égard au sujet en
titre ici…
hum, eh bien, ça fait presque peur de voir l’emballement populaire
https://www.journaldequebec.com/2022/12/10/apres-trois-annees-de-sacrifices-les-quebecois-vont-feter-noel-en-grand
lorsqu’on sait l’état de la situation en milieux hospitaliers et ad hoc
où en sera-t-on donc après les « ‘Fêtes’ » ?…

** Un autre qui a été « l’fun » aujourd’hui, c’est l’PM en personne
son « cours » sur la façon dont ça s’était passé lors de la Rencontre
hockey du siècle (1972), en était un très excellent (pro fes so ral)
et l’énonciation de ses voeux de Noël, cette année, en aura été
une, elle aussi, fort désopilante (comme au temps où était-il…
dans l’opposition)

Vrai, les Fêtes sont un moment privilégié d’« éclatement », de relâchement
d’excès bienvenus même, parce qu’occasionnels, circonstanciels, ponctuels.
Sauf que… de telles moeurs, comme conventionnées, normalement, avaient
impact, principalement, presqu’exclusivement en fait, sur ceuze les agissant;
alors que la majorité des impacts consécutifs à des attrapages et transmissions
de maladies contagieuses occasionnant plus ou moins sévères retentissements
affectent d’autres personnes, soit en en rendant malades ou en en empêchant
de pouvoir être soignées.
S’avère assez triste, ainsi, qu’en cette période noëllienne, autrefois chrétienne..
le « partage » en soit un peu trop bcp un d’indésirables « indispositions », pour
employer un euphémisme.

Que la proportion de personnes aux prises avec de l’insécurité alimentaire ait…
doublé
depuis trois ans, illustre également qu’il y aurait mieux à faire au pays de Québec
à propos duquel un PM n’en finit jamais de louanger la solidarité..
quand plus d’un million de personnes ne peut manger à sa faim…
en une société aussi « riche » ou « à l’aise » que la nôtre, on peut
se demander s’il y a autant de solidarité qu’alléguée.

Sous peu, les services diminueront en Santé, en même temps que…
progresseront contagions et infections;
moins de chirurgies, compréhensible;
mais suspension, réduction d’unités (de soins) et de personnels aussi.
Ça c’est sûrement pas un « cadeau » pour les soignantes restant de service
non plus que pour les à-soigner…
sans compter le plaisir – réduit également probablement de maintes infirmières
en vacances, ne pouvant ne pas penser aux collègues « ‘prises’ » au travail
pour qui ne peut-ce guère être la « fête » en situation semblable…

Mon point ?
Pas de mal à ce que ç’augmente encore.
Pourvu que…
Pourvu qu’on n’aille pas rendre la vie d’aucunes plus invivable encore
comme l’illustrait à nouveau ce soir un reportage d’R.-C. in le Suroît.
C’est une question d’équilibre, d’équité ou de ‘fair play’. Et de pitié…

Si en effet est-on prêts à envoyer plus de monde à l’hôpital
faudrait y envoyer aussi plus d’infirmières (ordinaires & auxiliaires)
afin qu’elles puissent prendre en charge ces surplus au trop-plein déjà là.

Si, donc, n’est-on pas capables de fournir plus d’aide-en-infirmières et qu’on
n’en veuille pas moins « faire la vie » quand même, i.e. accroître la quantité
de malades; ‘faudrait qu’on soit prêts à assumer soi-même cette croissance
en gardant ses malades chez soi; en… mourant chez soi – ultimement (? ?)

Cela peut sembler extravagant, mais moi n’y vois que logique pure.
Il fut un temps où trouvait-on drôle qu’il y en ait qui ‘boivent’ au volant
(s’ensuivait ce qu’on sait côté occis de la route);
comme y eut-il un l o n g temps où les fumeurs avaient tout loisir d’en
faire souffrir et… mourir – du monde;
or maintenant ne laisse-t-on plus libre cours à ni l’une ni l’autre de ces
pratiques.

Pourquoi, alors, ne pourrait-il en être de même eu égard à la capacité
d’accueil en milieux hospitaliers?
On objectera certes qu’il ne serait guère humain d’en laisser mourir
« à ‘maison », suite à avoir attrapé du mal en s’adonnant à quelque
activité ou fréquentation, sans quoi tel mal n’eût pas été «attrapé».

Eh bien, pourquoi s’avérerait-il plus humain d’aller en faire mourir à
l’hôpital?
(On a vu le cas d’un homme récemment n’ayant pu être pris en charge
décédé drès-là, à une urgence;
et n’est pas difficile de concevoir qu’il y en a sûrement décédant faute
de pouvoir être pris en charge convenablement, faute de personnel suffisant).

Voilà. C’est cela mon ‘point’.