HALIFAX — La Caisse de dépôt et placement du Québec affirme que des milliards de dollars devraient être transférés dans des investissements qui permettront de lutter contre le réchauffement de la planète, en partie parce qu’ils sont essentiels aux bénéfices à long terme.
Michael Sabia, président et chef de la direction de l’un des plus importants gestionnaires de régimes de retraite au Canada, a pris la parole mardi à la veille d’une réunion des ministres de l’Environnement, des Océans et de l’Énergie des pays du G7 à Halifax.
Il a exhorté les capitalistes à cesser de considérer le changement climatique comme un risque, et à commencer à chercher à tirer profit des nouvelles réalités qu’il implique.
M. Sabia faisait partie d’un groupe d’investisseurs, d’entreprises et de représentants gouvernementaux qui ont discuté des investissements durables à la veille du début officiel de la réunion de trois jours en Nouvelle-Écosse.
Il a déclaré aux délégués que des investissements à long terme de 4600 milliards $ gérés par des régimes de retraite devraient être transférés rapidement vers les énergies propres, des immeubles à faible consommation d’énergie et des systèmes de transport à faibles émissions de carbone.
M. Sabia a cité les investissements de la Caisse de dépôt et placement dans l’énergie solaire et éolienne, ainsi que les projets immobiliers à faible consommation d’énergie, comme exemples de secteurs de croissance.
Il déplore que les investisseurs à long terme ne soient «pas assez nombreux» à constater que les changements climatiques signifient une nouvelle vague d’occasions d’investissement, plutôt qu’une «contrainte» sur les rendements de leurs clients.
Il faudrait peut-être avant tout, ne plus promouvoir et détenir d’actions dans vos portefeuilles des minières canadiennes. Ces minières qui veulent exploiter 9000 hectares de forêt primaires au Pérou au détriment des tribus locales, en polluant les eaux au cyanure pour obtenir des métaux précieux et le tout sans aucune redevance. Je sais le Pérou c’est loin, mais la biosphère elle, est un tout et les changements climatiques n’ont pas de frontières. Quand comprendrez-vous que lorsque tous les écosystèmes ne nous nourrirons, plus l’or ne se mangera pas.