Les étudiants contacteront les élus pour qu’ils se positionnent contre GNL Québec

QUÉBEC — Mécontents de leur rencontre récente avec le cabinet du ministre de l’Environnement, les étudiants lancent une nouvelle offensive contre le projet de terminal méthanier GNL Québec.

Des associations représentant plus de 255 000 étudiants veulent empêcher que ce «danger pour la crise climatique et pour l’environnement» se réalise: elles contacteront donc les députés de l’Assemblée nationale pour les rencontrer et les forcer à se positionner contre ce méga-projet de gazoduc et d’usine de liquéfaction de gaz naturel à Saguenay.

Selon le porte-parole de la Coalition étudiante Arrêtons GNL, Simon Guiroy, cette «pression politique supplémentaire est nécessaire».

Les représentants de la coalition n’ont pas pu obtenir une rencontre avec le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, la semaine dernière, mais ont pu s’entretenir avec la directrice adjointe de son cabinet.

M. Guiroy déplore que le ministre refuse de trancher et préfère attendre le rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

De l’avis de la coalition étudiante, c’est incohérent, puisque 91 % des mémoires déposés au BAPE sont contre le projet, tandis que le premier ministre François Legault continue néanmoins de défendre le projet.

Rappelons que projet GNL-Québec consiste en la construction d’un gazoduc de 750 km transportant du gaz naturel de l’Ouest, à partir de l’Ontario, jusqu’à une usine de liquéfaction à Saguenay, pour acheminer ensuite le gaz naturel liquéfié (GNL) à l’étranger par bateau.