HAMILTON — Les libéraux ontariens ont décidé d’adopter le système du scrutin direct pour élire leur prochain chef.
Le parti, qui a subi de retentissantes défaites aux deux dernières élections générales, se réunissait samedi pour préparer une nouvelle course à la direction.
Les partisans de la formule «un membre, un vote» affirmaient que ce modèle était plus démocratique que le traditionnel congrès des délégués qui laisse une trop grande place aux jeux de coulisse.
L’élection d’un chef par les délégués est tombée en désuétude dans la grande majorité des organisations politiques au Canada.
Il n’y a pas encore de date pour la course à la chefferie libérale: l’une des premières tâches du nouvel exécutif qui sera choisi dimanche sera d’en établir les règles et le calendrier.
Trois politiciens qui ont ouvertement démontré de l’intérêt à se porter candidats à la chefferie sont tous d’accord avec un système de vote direct: le député fédéral torontois Nate Erskine-Smith, son collègue d’Ottawa Yasir Naqvi, qui a déjà été député provincial et ministre dans le cabinet de Kathleen Wynne, ainsi que l’actuel député provincial Ted Hsu, un ancien député fédéral.
Les libéraux avaient eu un débat semblable en 2019, mais la formule «un membre, un vote» avait fait chou blanc.
Steven Del Duca avait été élu par les délégués chef du parti l’année suivante, mais il a démissionné lorsque les libéraux n’ont pas remporté suffisamment de sièges aux élections de 2022 pour obtenir le statut de parti officiel à Queen’s Park. Pour la deuxième fois consécutive.