VANCOUVER – Les policiers de Vancouver auront bientôt accès à du naxolone en vaporisateur nasal pour se prémunir contre l’exposition toxique aux opioïdes, dont le fentanyl.
Le chef de police Adam Palmer a indiqué que les employés sont de plus en plus en contact avec des drogues dangereuses dans le cadre de leur travail.
Il est essentiel, selon lui, de leur fournir le traitement utilisé pour bloquer ou inverser les effets des opioïdes, qui sont à l’origine de centaines de décès à Vancouver et dans le reste du pays.
L’exposition à cette drogue peut ralentir la respiration, causer de la somnolence et même provoquer une perte de conscience.
Le sergent Brian Montague a souligné que certains policiers aux États-Unis avaient éprouvé des symptômes de surdose pendant leurs enquêtes.
En Colombie-Britannique, trois policiers ont récemment ressenti les mêmes symptômes après avoir manipulé des drogues qui contenaient du fentanyl.
«Les employés de première ligne et de soutien dans notre section viennent en contact avec le fentanyl et d’autres opioïdes très forts sur une base régulière», a affirmé M. Montague.
Le service de police avait écrit à la ministre de la Santé, Jane Philpott, pour lui demander le médicament sous forme de vaporisateur. Il a obtenu l’autorisation en juillet.
Les employés recevront une formation dans les prochaines semaines.