HALIFAX — La plupart des villes et villages dans les provinces de l’Atlantique ont renoué avec les cérémonies du jour du Souvenir en personne cette année.
À Halifax, sous un soleil radieux, des centaines de personnes sont venues rendre hommage au sacrifice des anciens combattants. Les personnes présentes devaient montrer une preuve vaccinale pour entrer au «Grand Parade», un ancien champ de mars qui accueille chaque année le principal événement du jour du Souvenir dans la capitale de la Nouvelle-Écosse.
Le rassemblement contrastait fortement avec la cérémonie de l’année dernière, sur invitation seulement, pour cause de pandémie. Jeudi, un certain nombre d’anciens combattants étaient sur place, ainsi que des dignitaires, dont le lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse, Arthur LeBlanc, et le maire de Halifax, Mike Savage.
David Porter, qui a servi 29 ans dans la Marine royale canadienne, était ravi de voir beaucoup de jeunes gens à la cérémonie.
Le maire Savage a déclaré que la forte participation reflétait l’importance de cette journée dans une ville intimement liée à la vie militaire.
Au cours de la cérémonie, Natasha Mohr, récipiendaire de la Croix du souvenir (la «Croix d’argent»), a déposé une couronne au cénotaphe en l’honneur de son mari, le maître de 1re classe Richard Mohr. Le vétéran de la Marine, qui avait 22 ans de service, est décédé en 2008 d’une maladie attribuée à sa participation dans la guerre du Golfe en 1990-1991.
Le Nouveau-Brunswick a marqué la journée avec une série d’événements intérieurs et extérieurs organisés selon les protocoles sanitaires.
À Saint-Jean, Terre-Neuve-et-Labrador, une petite cérémonie a eu lieu, sous la pluie, au Monument commémoratif de guerre de la province. Le premier ministre Andrew Furey était parmi les dignitaires présents.
Une cérémonie à échelle réduite a également eu lieu à Charlottetown, dans l’Île-du-Prince-Édouard. Dans un communiqué, le premier ministre Dennis King avait encouragé tous ses concitoyens à prendre un moment, de façon virtuelle ou en personne, pour se souvenir «des horreurs de la guerre».