Les Québécois réagissent différemment à la pandémie, selon un sondage

OTTAWA — Un sondage Léger effectué pour le compte de La Presse canadienne relève que les Québécois ont moins peur que les autres Canadiens de la pandémie de la maladie à COVID-19 qui nous frappe. Ils sont aussi beaucoup plus satisfaits de leur gouvernement provincial que du gouvernement fédéral.

Les questions ont été posées en ligne à un échantillon non probabiliste de 1058 personnes, du 20 au 22 mars. Il est impossible de calculer une marge d’erreur lorsqu’on utilise pareille méthode.

Après les applaudissements des nombreux commentateurs de la scène politique, François Legault se voit offrir en chiffres la satisfaction de ses citoyens.

À la question, êtes-vous satisfaits des mesures mises en place par votre gouvernement provincial, 94 pour cent des Québécois qui ont participé au sondage répondent oui. Les mesures du gouvernement fédéral ne récoltent la satisfaction que de 44 pour cent des Québécois.

Si on regarde le reste du pays, les gouvernements provinciaux suscitent la satisfaction de leurs citoyens chez 71 pour cent à 82 pour cent des répondants.

Les Canadiens à l’extérieur du Québec sont plus cléments face à Ottawa que les Québécois. Leur satisfaction oscille entre 67 et 83 pour cent.

La différence québécoise est moins prononcée, mais se note aussi dans les réponses aux autres questions du sondage.

Ainsi, ils sont 57 pour cent, au Canada, à dire leur peur d’attraper eux-mêmes le virus. Mais seulement 52 pour cent des Québécois partagent cette crainte. Une différence significative d’après les calculs du sondeur. Les Québécois rapportent également en plus petit nombre subir un impact économique de la pandémie de la maladie à COVID-19.

Enfin, même s’ils ont moins peur, les Québécois prennent la menace au sérieux et suivent les conseils répétés des autorités. Ils sont 86 pour cent à voir dans cette pandémie une «vraie menace», à comparer à 77 pour cent lorsqu’on calcule les réponses de partout au pays. Et 89 pour cent des Québécois disent pratiquer la distanciation sociale; la moyenne nationale est de 83 pour cent.

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Il ne manque pas d’endroits sur Terre où les plus âgés sont peu considérés.

Par contre, les lieux où et les plus vieux et les plus jeunes ne sont pas ‘aimés’ s’avèrent moins nombreux.

Au Québec, on « a » les deux : on n’« aime » ni les uns ni les autres.

Cela ne fait en effet pas même un an qu’on s’est à nouveau retrouvés face à un nouveau cas de martyrisation d’enfant, comme un siècle auparavant, que non seulement n’en parle-t-on déjà presque plus; qu’arrive en prime aujourd’hui la preuve on ne peut plus incontestable qu’au Québec ce n’est pas d’hier que les plus âgés ne sont guère moins négligés, désertés, ignorés, oubliés, exclus, rejetés, quand ne n’est pas crûment exploités, abusés ou maltraités.

Il y a quelques semaines, d’aucuns n’étaient pas peu fiers de faire remarquer que le Québec se démarquait positivement du reste de l’Amérique du nord relativement au respect des consignes (« 89 pour cent des Québécois disent pratiquer la distanciation sociale; la moyenne nationale est de 83 pour cent »).

‘Pis’ ! ?…

Qu’y a-t-il là à se péter les bretelles, à propos de semblable comportement, lorsqu’on constate qu’eu égard aux « résultats » canadiens, on est « ‘champions’ » partout, en tout. Majorité absolue du nombre de décès, plus grand nombre de cas, proportionnellement moins de personnes rétablies, etc.

Plus frappant encore que tout le reste, ce constat d’à quel point la Colombie britannique, où logiquement c’eût dû être pire qu’ailleurs, elle s’en tire remarquablement et significativement mieux que le Québec.

Trouvez l’erreur.

Au Québec, c’est l’horreur.

Hécatombe à l’égard de la petite enfance, hécatombe à l’égard du « bel âge ».

Sans vouloir nous ‘déprécier’ indûment, donc, force est de reconnaître que la chaine humaine québécoise a tout l’air d’en être une quasi sans queue ni tête, ou où celles-ci importent si peu que leurs mailles d’attache s’y révèlent éminemment plus sujettes à lâcher ou se voir lâchées que celles situées entre elles au milieu.