OTTAWA — Ceux et celles qui travaillent auprès des personnes en situation d’itinérance ont du mal à apporter leur aide à tous ceux qui vivent dans la rue, alors que le variant Omicron se répand aussi dans cette communauté.
Deirdre Freiheit, présidente et cheffe de la direction des Bergers de l’espoir, à Ottawa, affirme que son organisme est aux prises avec des pénuries de personnel, que les refuges et le centre de quarantaine sont remplis à pleine capacité et que les personnes en situation d’itinérance restent plus longtemps dans les refuges, en raison d’un manque de logements abordables.
Warren Maddox, directeur des Refuges pour sans-abri de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, ajoute que le personnel voit également plus de gens aux prises avec une dépendance – principalement à la méthamphétamine en cristaux –, ainsi qu’avec des problèmes de santé mentale plus complexes et aigus.
L’Alliance canadienne pour mettre fin à l’itinérance et des leaders du secteur de la santé ont publié vendredi dernier une déclaration appelant les gouvernements à soutenir le nombre croissant de personnes en situation d’itinérance, mais aussi le personnel qui s’efforce de répondre à leurs besoins sur le terrain.
Tim Richter, président de l’Alliance, soutient que des refuges de première ligne pour les sans-abri et des organismes qui les aident à travers tout le pays sont «complètement débordés» en raison du manque de personnel et de financement pour répondre à la demande de logement.
Le cabinet du ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos, n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande pour commenter la situation.
—
Cette dépêche a été rédigée avec l’aide financière des Bourses de Facebook et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.