TORONTO — Des experts et des militants estiment que les politiques obligeant le port du masque à certains endroits ne fonctionneront que si elles sont accompagnées d’efforts pour fournir un accès aux couvre-visages et de l’information aux populations vulnérables.
Un règlement exigeant que les usagers portent des masques sur le réseau de transport en commun de Toronto est entré en vigueur jeudi, et le couvre-visage sera obligatoire la semaine prochaine dans les lieux publics intérieurs comme les magasins et les entreprises de la ville.
Plusieurs autres municipalités de l’Ontario et le gouvernement du Québec s’emploient à mettre en œuvre des politiques similaires dans le but de prévenir la propagation du nouveau coronavirus.
Le port du masque est encouragé par les autorités de santé publique dans les situations où la distance physique n’est pas possible, mais certaines ont hésité à le rendre obligatoire en raison de problèmes d’accessibilité.
Jennifer Kwan, médecin de famille et militante de #Masks4Canada, affirme que les règles sur le couvre-visage doivent être éducatives plutôt que punitives, et doivent inclure des exceptions pour les personnes qui ne peuvent pas porter de masque pour des raisons de santé.
Isaac Bogoch, médecin spécialisé en maladies infectieuses, exhorte les décideurs à associer ces ordonnances à un effort pour rendre les masques accessibles et faciles à utiliser pour les personnes qui n’ont peut-être pas les moyens financiers ou les connaissances nécessaires pour s’en procurer.
« Jennifer Kwan, médecin de famille […] affirme que les règles sur le couvre-visage […] doivent inclure des exceptions pour les personnes qui ne peuvent pas porter de masque pour des raisons de santé. » ?
Normalement, croit-on, de fait, pourrait-on s’attendre de gouvernant.e.s qu’ils et elles s’élèvent à hauteur de leurs fonctions. Qu’ils et elles vont penser, réfléchir. À fin d’agir ou pouvoir légitimement demander d’agir avec sens et ‘conséquence’. Or, constate-t-on que ce semble se passer rarement ainsi.
L’an passé, en effet, quoiqu’on vînt tout juste de connaître un grand moment d’épouvante avec la mort atroce d’une nouvelle petite martyre — (‘séculaire’ au pays du Québec) — et qu’ainsi s’attendait-on à ce que tou.te.s se montreraient enclin.e.s à ‘faire davantage attention’ aux enfants, il n’en aura aucunement été de la sorte.
Car à la toute première occasion — (où il eût importé de ‘faire attention’ aux enfants justement) —, on n’en a pas du tout eu cure. Et ce au gouvernement moins encore qu’où que ce fût ailleurs. Celui-ci, en effet, fit alors adopter en vitesse et sous bâillon une loi ayant pour effet de priver immédiatement, voire rétroactivement, davantage encore d’enfants de davantage encore d’enseignantes, dont incidemment ils manquaient déjà cruellement.
Puis tout récemment, à nouveau, ce même gouvernement québécois avisa que, dorénavant, le port du couvre-visage s’avérerait obligatoire partout au Québec, pour tou.te.s, dans les transports en commun. « Oubliant », encore, qu’il s’en trouve ne pouvant revêtir cela, un masque, pour raisons santé… Si bien qu’au lieu d’oeuvrer ou veiller à prévenir véritablement, on « se charge » soi-même d’en ‘produire’ ou d’en occasionner des problèmes santé (e.g. en privant des gens de se rendre à leurs rendez-vous santé, d’examens, soins, consultations ou autres connexes).
Comme on dit à la STM, distribuons des couvre-visages (CV) plutôt que des contraventions.
Après toute cette confusion, ces contradictions, retournements et atermoiements à propos des bénéfices et… ‘maléfices’ (‘contreproductivité’) de CV, la moindre des choses sera certes de ne pas y aller avec brique et fanal.
LA Question demeure, pendante, de savoir s’il s’en trouverait pour qui le port de CV s’avère inapproprié. De plus en plus lit-on et entend-on, en effet, qu’à quasi personne le port de CV ne serait susceptible d’occasionner tort ou inconfort.
https://www.latribune.ca/actualites/science/non-les-masques-nempechent-pas-loxygene-de-passer-99fd891ea76feb2a5ee53d04fb9b1c1a
Est-ce bel et bien le cas? Serait-ce bel et bien la véréalité, cette fois-ci ?…
Car supposant même qu’effectivement il n’y aurait quasi personne incommodé véritablement « médicalement » (‘sanitairement’) strictement parlant; cela ne signifie pas qu’il ne pourrait y en avoir, passablement, l’étant autrement. Qqn.e ’type’ claustrophobe e.g., ne pourrait-il/elle éprouver malaise assez prononcé sous CV pour que ce soit « contre-indiqué » pour elle/lui d’en porter?
Chose certaine, il y en a chez qui, pour qui, ce semble, à l’évidence, disconvenir. Cela étant, faut-il quand même exclure (toutes) ces personnes de lieux/contextes où le port de CV est formellement prescrit? Sans compter…
Sans compter qu’il n’est pas que la santé physique-physique, qu’il n’est pas que la vie ‘matérielle’-corporelle important en la vie, mettant de la vie dans la vie.
« Un beau visage est le plus beau de tous les spectacles », paraît-il. Et « nul n’aurait plus besoin d’un sourire que qui n’en a plus à offrir ». Si bien que…
Une généralisation ou universalisation, étendue-prolongée, du voilement de visages équivaut à en priver de ce plus beau des spectacles, à réduire considérablement la vie qu’instille en la vie de tant de personnes le sourire de tant de personnes… Et ce c’est sans parler de ceux/celles ne comprenant pas en ne voyant pas le visage parce que lisant sur les lèvres.
Bref, « on (se) protège », assure-t-on. Mais qui sait si en (se) « protégeant » à ce point, on n’aura engendré plus de maux ou malheurs que de bienfaits ou bonheur. (Bon heurt [telle cette covidixneuf] permettrait, donc, d’éprouver la qualité de discernement [‘salomonien’] ou d’adéquate subodoration d’ensemble des conséquences éventuelles de ses gestes de l’être humain, tant individuellement que collectivement ou institutionnellement).