MONTRÉAL — Les membres de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal ont voté à 87 % en faveur d’une grève générale illimitée à exercer à compter du 31 mai prochain.
Ils demandent notamment un rattrapage salarial, une tâche recentrée sur l’enseignement et une composition plus respectueuse de la classe.
La présidente de l’Alliance, Catherine Beauvais-St-Pierre, affirme que la crise sanitaire met en lumière le manque de ressources et les besoins criants du réseau de l’éducation.
Elle ajoute que la pénurie d’enseignants ne saura être résolue sans une amélioration notable des conditions d’exercice.
Le syndicat fait remarquer que les salaires des enseignants du Québec accusent un retard de 22 % en début de carrière par rapport à la moyenne canadienne et de 11,2 % au sommet de l’échelle.
Il ajoute que l’offre patronale ne permettra pas de rattrapage à cet effet et qu’elle contribuera même à faire perdre davantage de pouvoir d’achat aux enseignants.
L’Alliance des professeures et professeurs de Montréal représente quelque 9000 enseignants, notamment du primaire, du secondaire et de l’éducation des adultes. Elle est l’un des neuf syndicats affiliés à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE).