QUÉBEC – Un affrontement se dessine à l’Université Laval entre la direction et les membres de son personnel de soutien.
Mardi, en assemblée générale syndicale, plus de 1000 de ces travailleurs ont rejeté à l’unanimité la dernière offre patronale. Ils ont aussi choisi d’entreprendre des moyens de pression consistant en la prise de pauses que l’on promet quelque peu bruyantes.
Ces moyens de pression surviennent en pleine semaine d’examens des étudiants.
Éric-Jan Zubrzycki, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), explique que l’offre patronale prévoyait des augmentations salariales de 2,62 pour cent sur trois ans. Cela lui paraît inacceptable dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre, d’autant plus que l’offre contenait des concessions additionnelles équivalant à deux ans de salaire sur l’ensemble d’une carrière.
Le syndicat rappelle qu’il a pourtant proposé des changements structurels au régime de retraite qui permettraient, dit-il, des économies de l’ordre de 40 à 50 millions $ pour la période allant de 2007 à aujourd’hui.