NB: restes humains identifiés 8 ans après leur découverte à Saint-Jean

SAINT-JEAN, N.-B. — La Gendarmerie royale du Canada (GRC) vient tout juste d’être en mesure de confirmer que des restes humains découverts en 2012 à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, sont bel et bien ceux d’une femme de Moncton, Cheryl Pyne, qui avait été portée disparue en août 2004. 

La jeune femme de 27 avait été portée manquante et il a été déterminé plus tard qu’elle avait été victime d’un homicide.  

En 2009, David Joseph Ouellette a été trouvé coupable d’homicide involontaire pour la mort de Cheryl Pyne et condamné à l’emprisonnement à perpétuité.  

Le mois dernier, une nouvelle initiative pour résoudre cette affaire a permis de certifier l’identification des restes. 

En effet, la police fédérale a demandé à la famille de Cheryl Pyne de fournir un échantillon d’ADN qui a été soumis au Programme national d’ADN pour les personnes disparues, qui a été lancé en 2018 par le Centre national pour les personnes disparues et restes non identifiés.   

L’ADN familial a correspondu à celui des restes humains découverts à Saint-Jean en 2012. 

C’est la première fois que la GRC au Nouveau-Brunswick réussit à identifier des restes humains grâce à ce programme.   

En 2005, la mère de Cheryl Pyne a aussi été victime d’un homicide. Le décès de Kathryn Pyne-Welner, 45 ans, de Moncton, n’a jamais été élucidé. Les enquêteurs sont toujours à la recherche d’informations en lien avec cette affaire.   

Le gendarme Hans Ouellette de la GRC espère que l’identification du corps de Cheryl Pyne fera avancer l’enquête policière au sujet de la mort de sa mère.   

La famille de Cheryl Pyne a publié une déclaration dans laquelle elle exprime son profond soulagement que les restes de Cheryl aient été retrouvés et identifiés, même si l’attente a duré de nombreuses années.  

L’inhumation aura lieu au printemps, au cimetière Alderwood, à Riverview, où elle rejoindra sa mère, Kathryn Pyne-Welner.