Trois femmes portent plainte contre Gilbert Rozon

MONTRÉAL — Après Julie Snyder, trois nouvelles femmes du milieu culturel ont porté plainte à la police contre le fondateur du festival Juste pour rire, Gilbert Rozon, concernant de possibles agressions sexuelles.

L’animatrice Pénélope McQuade, la comédienne Patricia Tulasne ainsi que la réalisatrice Lyne Charlebois ont déposé des plaintes contre le producteur.

Les agentes des trois artistes ont confirmé à La Presse canadienne, mardi, qu’elles avaient communiqué avec la police. Évoquant les démarches judiciaires, aucune d’entre elles n’a pu en dire davantage.

Ces nouvelles dénonciations avaient d’abord été rapportées par Radio-Canada.

Les trois femmes avaient raconté leur histoire dans différents médias.

Pénélope McQuade et Lyne Charlebois s’étaient confiées dans une enquête du quotidien «Le Devoir» et de la station de radio 98,5 FM.

Mme Charlebois allègue avoir été agressée sexuellement par M. Rozon chez lui, en 1982. Quant à Mme McQuade, les faits remonteraient à 1997, alors qu’elle couvrait le festival Juste pour rire. Selon son récit, M. Rozon se serait faufilé dans une salle de bain privée, où il se serait jeté sur elle.

En entrevue avec Radio-Canada, Patricia Tulasne avait raconté que M. Rozon s’était invité chez elle après une soirée en 1994. Il aurait forcé son entrée dans sa résidence, et l’aurait plaquée au mur, avant de l’embrasser et de la dévêtir.

Les trois femmes disaient ne jamais avoir pensé dénoncer leur agresseur présumé.

Lundi, c’est l’animatrice Julie Snyder qui avait porté plainte contre M. Rozon pour des événements qui se seraient produits il y a plusieurs années.

Gilbert Rozon, qui était le grand patron de Juste pour rire, a quitté l’ensemble de ses fonctions mercredi soir, soit de président du Groupe Juste pour rire, de commissaire aux célébrations du 375e de Montréal et de vice-président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, dans la foulée «d’allégations (le) concernant».

Lundi matin, le Groupe Juste pour rire a fait savoir que la firme RBC Marchés des capitaux a été mandatée afin d’«explorer plusieurs options» pour la vente des actions de Gilbert Rozon dans cette entreprise.

Onze présumées victimes de Gilbert Rozon l’accusent de harcèlement ou d’agression sexuelle. Ces allégations n’ont pas subi le test des tribunaux.

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Y a quelque chose qui cloche dans l’histoire de madame Tulasne, malgré que je ne donne absolument pas raison à Rozon (que je n’ai jamais aimé d’ailleurs). Je ne l’ai pas entendue dire qu’elle avait été violée, car elle avait donné son consentement pour se « débarrasser » de lui au plus vite; ça va jusque là. Là où ça cloche, c’est quand elle dit « j’étais jeune à ce moment là… » Jeune ??? Elle avait 34 ans alors… elle n’avait pas 15-16 ou 17 ans, elle en avait 34.
À 34 ans, on est dans la « force de l’âge » et non dans la « fleur de l’âge ». Une femme de 34 ans peut être dangereusement capable de se défendre, et encore plus quand elle est chez elle, sachant où trouver un objet de défense en plus !!! Ça sent mauvais son affaire, ça sent le profit de l’occasion. Désolé, mais elle a besoin d’avoir des arguments plus solides que ça. Quant à Rozon, ce n’est pas à moi de le juger. S’il est condamné, c’est qu’il l’aura mérité.