QUÉBEC — Au jour 1 de la campagne électorale, le chef libéral Philippe Couillard brandit déjà l’épouvantail de l’instabilité sous un éventuel gouvernement caquiste.
Dans son discours de lancement de campagne jeudi, à Québec, le premier ministre sortant a dit que les Québécois avaient le choix entre la stabilité et l’instabilité.
Durant la conférence de presse, il a affirmé que la Coalition avenir Québec (CAQ), qui serait en tête selon les sondages, a déjà un long catalogue de gens à affronter et de chicanes, avec les régions, les Premières Nations, les médecins spécialistes et la fonction publique.
«Si on veut replonger le Québec dans l’affrontement, je n’appelle pas ça de la stabilité et c’est ce que je vois dans les intentions politiques de ce parti», a-t-il déclaré.
De même, il a douté de l’engagement réellement fédéraliste du chef caquiste François Legault.
M. Couillard a dit qu’il entreprenait la campagne électorale avec «fierté et confiance».
Au sortir de sa rencontre avec le lieutenant-gouverneur Michel Doyon, qui a signé les décrets pour dissoudre l’Assemblée nationale et déclencher les élections, il a fait valoir le bilan de son gouvernement.
Il a alors déclaré qu’il amorce la campagne avec un esprit de «fierté et confiance».
«Fierté parce qu’on a vraiment accompli un redressement et une relance au Québec qu’on n’a pas vus depuis longtemps. Confiance envers le Québec et les Québécois. Optimisme pour le Québec également et confiance pour notre campagne.»
Il a finalement indiqué qu’il sera de «bonne humeur» pendant ce marathon électoral de 39 jours.
La caravane de M. Couillard a comme première destination la Mauricie, une région convoitée notamment par la Coalition avenir Québec (CAQ).